Phonétique

De retour de notre formation à l’apprentissage d’une langue ou nous avons appris beaucoup de choses en phonétique. Notre cavité buccale s’avère être un instrument assez complexe, pouvant produire une grande variétés de sons. L’un des objectifs pour nous était d’apprendre à produire, et reproduire de manière fiable des sons inusités dans notre langue habituelle.


Premier pas

Cette semaine et la suivante nous participons à un cours visant à nous donner quelques outils pour faciliter l’apprentissage d’une langue nouvelle.

Au menu: phonétique, cours sur les stratégies d’apprentissages, qui sont personnalisées. Et apprentissage pratique d’une centaine de mots en langue inconnue selon une méthodologie basée sur l’observation, l’écoute et l’action. on essaye de faire le lien le plus direct possible entre ce que l’on voit ou fait et ce qui l’exprime dans la nouvelle langue(sans passer par la traduction dans notre propre langue, ou l’écrit).

Très intéressant, on verra dans quelques mois les applications pratiques dans notre pays d’accueil.

 


Bye bye jardin!

Voilà, dans une heure je remets ma parcelle de jardin potager à mon successeur, après une quinzaine d’années de fréquentation régulière.

C’est un couple de Hong-Kong qui va reprendre mon lopin de terre, alors que je vais aller découvrir les jardins asiatiques. Je suis contente de le lâcher maintenant, 3 mois avant le départ, mais triste quand même de ne pas finir la saison.

Bye bye jardin!

capucines(clic sur image pour agrandir)


Se détacher…

Voilà, le compte à rebours étant lancé, il faut se mettre à trier dans ses affaires pour n’en garder qu’un minimum. Et chez nous, un grand rayon, ce sont les livres. Ceux que nous avons acquis au cours des années, les bien-aimés et les moins aimés. Malheureusement, quand je m’y mets, j’ai tendance à…les lire, ce qui ralentit considérablement le rythme.

Certains qui étaient précieux à un moment donné, comme l’Encyclopédia Universalis acquise dans nos jeunes années, se trouvent quelque peu détrônées par tout ce à quoi nous avons accès par les moyens électroniques. Du coup, nous allons nous en séparer.

Pour égayer cette journée, une modeste fleur matinale: la chicorée, qui orne le bord du chemin derrière chez moi.

Se détacher...


Jardin alpin bis

Comme le temps pluvieux se prolonge, je puise dans mes réserves photographiques pour mettre un peu de soleil dans ce blog. Ce petit jardin-là, fait de lotiers, a des couleurs très soleil couchant.Nous avons à peu près le même modèle de fleur en plaine, il se contente d’être un peu plus haut et simplement jaune.

 

Jardin alpin bis

(clic sur l’image pour agrandir)

 


Repos

Clic sur l’image pour agrandir!

Jolie petite chapelle découverte lors d’une randonnée alpine. Halte bienvenue et pique-nique dans ce joli coin ombragé.

Ainsi dans nos vies, il est parfois bon de faire une halte et de se restaurer. C’est vrai physiquement, c’est tout aussi nécessaire spirituellement.

 


Billets d’avion achetés!

Voilà une étape marquante dans le processus de départ: nous avons acheté nos billets d’avion, départ de Genève le 3 décembre arrivée à Vientiane le 4 décembre en fin de matinée.

Cela inaugure un compte à rebours, et il va falloir sérieusement entrer dans les choses concrètes à terminer ici avant de partir.

Entre autres trier le « chenit » accumulé en de nombreuses années de vie au même endroit, pour laisser un appartement meublé, mais désencombré à nos futurs locataires, qui sont encore à trouver. Nous allons louer meublé, trois chambres sur les quatre que compte l’appart, la dernière étant gardée comme lieu de stockage. L’idéal pour nous serait une petite coloc. de trois personnes.

 

 


Jardin alpin

Jardin alpinUn simple rocher à environ 2500 m d’altitude, juste le niveau où les végétaux commencent à se raréfier, à devenir petits, où seuls survivent les mieux adaptés. Et pourtant, quelle richesse, quelle beauté dans ce micro-jardin alpin.(Clic sur l’image pour agrandir!)


Spleen

Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits .

Certains jours, peut-être est-ce dû à la météo, ou à notre météo interne, le poème de Charles Baudelaire semble  décrire si bien notre ressenti.

La tentation est grande alors de chercher réconfort dans quelque compulsion comme le chocolat, la TV, un jeu idiot,…

Dans ces cas, sachons nous traiter avec bienveillance, cherchons dans les trésors des jours meilleurs du passé ce qui nous a déjà fait du bien et si possible, renonçons à nous complaire, j’allais écrire nous « complaindre », dans le spleen pour retrouver un peu de soleil intérieur.

Pour moi, ce peut être par une sortie en plein air, la méditation d’un Psaume, l’inventaire des choses simples dont je jouis(plutôt que de celles que je n’ai pas), …

Allez, le soleil brille encore, au-delà des nuages.

 


La pèdze

En français courant, la colle.

En vaudois, on dira d’un petit enfant qui vient de manger une glace qu’il a les mains toutes « pedzues« .

On dira aussi de quelqu’un: « oh, celui-là , quelle pèdze! » pour qualifier cet ami qui n’arrive pas à partir de chez vous. Au moment ou vous avez déjà dit trois fois « au revoir », il relance une histoire qui va vous occuper à nouveau pour quinze minutes…

Et le meilleur pour la fin, la « pedzée » désigne ce temps privilégié de l’après soirée où l’on partage le pain, le fromage, le salami et le vin et où l’on refait le monde jusqu’à point d’heure.