Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits .
Certains jours, peut-être est-ce dû à la météo, ou à notre météo interne, le poème de Charles Baudelaire semble décrire si bien notre ressenti.
La tentation est grande alors de chercher réconfort dans quelque compulsion comme le chocolat, la TV, un jeu idiot,…
Dans ces cas, sachons nous traiter avec bienveillance, cherchons dans les trésors des jours meilleurs du passé ce qui nous a déjà fait du bien et si possible, renonçons à nous complaire, j’allais écrire nous « complaindre », dans le spleen pour retrouver un peu de soleil intérieur.
Pour moi, ce peut être par une sortie en plein air, la méditation d’un Psaume, l’inventaire des choses simples dont je jouis(plutôt que de celles que je n’ai pas), …
Allez, le soleil brille encore, au-delà des nuages.
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