Dans une optique de réduction de sa consommation, pour préserver les ressources et limiter le réchauffement climatique, il convient de se poser la question des vacances et voyages divers. Mon enfance s’est passée dans une ferme suisse, et je ne crois pas être sortie du pays à part en région frontalière très proche avant mes vingt quatre ans. Puis nous nous sommes mariés et sommes partis vivre un an en Californie et de là avons pris quelques fois l’avion pour découvrir le pays, notamment lors de notre voyage de retour, avec un crochet par la Guyane Française, pays d’enfance de mon mari.
La suite de notre existence a été plus sédentaire, avec des vacances en France ou en Suisse. Quand nos enfants ont été grands, et que l’aéroport voisin est devenu une base d’une compagnie lowcost, nous nous sommes laissés tenter quelques fois, et avons pris quelque fois l’avion pour des destinations européennes.
Plus tard, ce qui est aussi la raison de ce blog, nous avons passé 3.5 ans au Laos pour aider dans une ONG. Et que nous sommes rentrés un mois chaque année pour voir notre famille. Nous avons donc « explosé » notre bilan écologique. Et maintenant que nous avons des liens avec ce pays, nous y sommes déjà retournés et envisageons de le faire encore.
Là où cela devient plus difficile, c’est quand je vois de la pub pour par exemple aller découvrir l’Irlande ou l’Ecosse. Bien sûr on peut y aller en voiture, en train ou en bus, mais l’avion c’est tellement facile, et beaucoup trop bon marché. Bon, ce dernier point on verra ce qu’il en adviendra dans l’après crise du COVID19.
Et finalement, dans le voyage, n’y a-t-il pas beaucoup d’imaginaire que l’on peut nourrir à distance? Surtout quand il s’agit de courts séjours, cela en vaut-il vraiment la peine? Est-ce que l’on découvre vraiment la culture de l’autre ainsi?…

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