Beaucoup de questions mon Dieu ce printemps : pourquoi, pour quoi et comment vivre avec ce virus ?
Presque d’un jour à l’autre, des gestes et habitudes qui étaient devenus banals deviennent à risque, et même des gens deviennent à risque. Puis nous voilà confinés, dans une vie sociale limitée : plus d’embrassades, plus de petits enfants et une incertitude rampante quant à l’avenir.
Pourtant au coeur de nos vies, tu es le Même, tu es notre espérance et la joie que tu nous donnes se renouvelle de jour en jour. Par les balades que nous pouvons faire dans la nature, par la clarté du soleil et le renouveau de la nature, par les nuits tranquilles, sans le brouhaha usuel de nos activités humaines.
Tu ne nous as pas laissé manquer, ni de nourriture physique, ni de PQ, ni d’amis et de contacts virtuels. Ta parole a toujours été disponible, et nous avons eu l’occasion de t’entendre.
Au milieu de temps de confinement, le virus nous a privés du culte habituel de Pâques, mais pas du fait de la résurrection et de la joie qui en découle. Pour moi, ce fut l’occasion d’une petite célébration clandestine en pleine nature, avec toutes les règles respectées et les retrouvailles avec deux de nos petites filles. Nous avons pu chanter «A toi la gloire» dans la fraîcheur matinale au bord de la rivière, cacher quelques œufs de Pâques et cueillir déjà le premier muguet.
Et maintenant, déconfinés nous essayons de vivre prudemment et responsables, c’est presque plus compliqué encore, et nous te demandons ta Sagesse.
Renouvelle en nous la joie de ton salut, la créativité pour la partager.
Garde nous reconnaissants pour ce que Tu nous donnes et compatissants pour ceux qui vivent ces temps dans la détresse, la pauvreté et l’angoisse.
LLM, écrit en fin de période de confinement 2020
Je publie à l’automne un texte écrit ce printemps…

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