Une récente sortie dans la province de Khamouane, une très belle région avec des montagnes karstiques où l’érosion a sculpté le paysage, nous a permis de voir le travail des agriculteurs lao à la saison du repiquage du riz.
Les premières pluies ayant été bonnes, le terrain peut être labouré, puis inondé.
Après le passage d’une machine pour aplanir le fond, le repiquage manuel peut commencer. Toute la journée, par pluie ou beau temps, les travailleurs plantent quelques plants de jeune riz par trou, et petit à petit les champs se mettent à prendre cette couleur verte qui enchante nos yeux.
Auparavant le riz aura été semé serré en pépinière, un petit coin bien barricadé contre les buffles et autres amateurs de jeunes pousses, et au moment du repiquage, ce sont souvent les dames un peu plus âgées qui le préparent en petites bottes qui seront ensuite apportées aux planteurs.
Une grande partie du riz laotien est encore cultivé ainsi, avec peu de mécanisation, et d’abord en vue d’une consommation locale. Il existe diverses variétés suivant les régions, avec des subtilités de formes de grains et de saveurs, et les gens sont souvent attachés au riz de leur terroir.
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