Il semble assez général dans notre monde que l’on se présente des voeux au seuil d’une nouvelle année. par contre, la forme et l’ampleur de la chose peuvent différer d’une culture à l’autre.
Alors que dans ma culture d’origine, on se contente souvent d’un court mais efficace: « Bonne et heureuse nouvelle année! », ici au Laos, ces choses prennent un tour beaucoup plus formel. Et l’on listera dans ses voeux: le bonheur, la paix, la prospérité, la santé et l’accomplissement des désirs de son interlocuteur. Ce qui frappe aussi est que nombreuses sont les occasions de « wai pon kan ». Il y a les deux Nouvel An (international et laotien), certains y ajoutent encore le Têt vietnamien pour n’oublier personne. Viennent ensuite toutes les fêtes sociales: anniversaires, inauguration d’une nouvelle maison, naissance, mariage,…
Et même quand quelqu’un est interviewé à la TV, on ne termine pas sans un échange de voeux. J’imagine qu’une bonne cérémonie d’ouverture ou de clôture de projet ne se passe pas sans quelque « wai pon kan » bien senti.
Bien évidemment, l’occidentale que je suis n’a pas encore tout saisi, mais c’est une des manières de manifester de l’intérêt à une personne, de la bénir… Et l’attitude corporelle des laotiens quand on leur présente ce genre de voeux est frappante, on dirait qu’ils les boivent, et tout leur visage s’illumine.
Une bonne raison de bien travailler le cours de langue de cette semaine qui comporte entre autres des exercices sur ce sujet.
« La langue douce est un arbre de vie… » Proverbes 15,4
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