Depuis quelques temps déjà, le lave-linge qui  nous était bien utile sous ces climats où l’on transpire beaucoup montrait des signes de vieillesse. Entre autres, il avait de la peine à se mettre à essorer et une fâcheuse tendance alors à se bloquer dans un cycle sans fin de vidanges et remplissages. Ceci entraînant une sur-consommation d’eau qui vidait notre précieux tank de 1200l à vitesse accélérée.

Un jour que notre propriétaire était dans la maison d’à côté qui lui appartient aussi, je lui a fait part du problème. Elle a aussitôt envoyé son fils embarquer la machine(tout seul) sur l’arrière de son Toyota Hilux.

Une semaine passa, sans nouvelles. Je pris mon téléphone et appelais le fils, qui eût l’air désolé et…me ramena la machine en disant qu’on ne pouvait pas la réparer, qu’il allait parler avec sa mère pour qu’elle en rachète une autre et qu’entre temps, moyennant de ne pas toucher au panneau de programme, la machine devrait fonctionner.

Essai fait, elle ne se contenta de remplir et le moteur ne se mit même pas en marche. Je sortis donc le linge et finis le travail à la main, et rappelai le jeune homme, qui se confondit en excuses et promit de faire quelque chose dès le lendemain(samedi).

Le week-end passa et toujours rien à l’horizon. Lundi matin, je repris mon téléphone et rappelai encore le jeune homme, tout en ayant l’arrière pensée que je devrais peut-être plutôt appeler Mme mère et lui faire savoir dans mon meilleur lao( qui n’est pas tant bon) que cela commençait à bien faire.

Donc de nouveau, excuses et promesses. Et cette fois lundi soir vers 20h, le jeune homme et son épouse vinrent nous livrer la petite merveille que voici.

Une cuiller de "bô pèn nyang"

Comme nous avons eu subitement un temps exécrable et inédit: 13°C et pluie(!!!), je n’ai pas fait de lessive mardi, mais aujourd’hui, elle tourne!

« Bô pèn Nyang », cela ne fait rien, ce n’est pas grave.