Dans les contrées non urbanisées du pays, la gestion des déchets est encore totalement à l’astuce de l’utilisateur, et les gens font du feu avec ce qui est brûlable et enterrent le reste, ou vont le jeter dans la forêt.
En ville, les déchets sont ramassés régulièrement par de gros camions à ridelles bien hautes sur lesquels les éboueurs entassent les sacs jusqu’à tout plein. Je ne sais pas ce qui arrive ensuite, probablement une décharge où l’on enterre…
La généralisation des sacs en plastique pose problème: on en reçoit pour tout et pour rien, et quand je vais faire les courses avec un sac plus durable, il faut bien se défendre pour que tout ne soit pas d’abord mis dans un sachet rose ou bleu. Le tri des déchets commence toutefois: il y a des dames avec des charrettes qui ramassent les bouteilles en PET, genre bouteilles à eau.
Pour notre poubelle, on nous avait juste dit que le jour pour la poser à la rue était le mercredi soir. Et effectivement, le camion passe le jeudi matin assez tôt. Nous avions bien l’idée que ce service devait se payer, car des amis nous l’avaient dit, mais nous n’avons rien vu pendant huit mois. Puis un jour deux dames sont venues avec plein de coupons -factures mensuels et elles nous ont fait payer quatre mois.
Elles ont repassé il n’a a pas longtemps, et je leur ai payé août-septembre octobre, c’est plus facile maintenant que je peux lire le papier.
D’une manière générale, l’encaissement des services fixes, comme l’eau et l’électricité est encore assez artisanal. On vient déposer une facture dans notre « boîte aux lettres », cylindre de métal posé horizontalement et ouvert en son extrémité. Pour la payer, jusqu’à il y a peu, il fallait aller à la banque, faire la queue au guichet puis attendre que la demoiselle de service ait rempli un formulaire en deux exemplaires et le signer.
Saut spatio-temporel: maintenant on peut aussi payer avec son téléphone portable.
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