Dans le monde urbanisé et trépidant d’aujourd’hui, il arrive de croiser des gens qui semblent n’avoir aucune idée de la provenance de leur nourriture, le lait vient du magasin et les carottes arrivent bien droites et propres dans les rayonnages du rayon fruits et légumes, quelle que soit la saison.
Pourtant, même en Suisse, et encore plus au Laos, beaucoup d’humains bien que citadins et professionnellement loin de la terre ont encore une âme de cultivateur et sèment, plantent et récoltent dès qu’ils en ont l’occasion.
Tel cet habitant d’une rue voisine qui non seulement jardine tout le tour de sa maison, mais sème fleurs et plantes aromatiques au bord de la rue.
Tel autre est enseignant, mais plante aussi largement dans son jardin, et offre généreusement plants et productions. En fait, là je ne sais pas de qui je parle, car j’en connais au moins un au Laos et un en Suisse dans ce cas.
Et si j’écris ce billet, c’est parce que je me reconnais aussi comme « ayant de la terre aux pieds », c’est à dire besoin de cultiver un peu de terre, de tenter de faire pousser une ou deux plantes, et qu’aujourd’hui je retrouve mon jardin de Vientiane.

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