Lundi comme d’habitude nous avons eu notre cours de langue lao à domicile. Notre prof arrive cependant les mains bien encombrées par trois noix de coco vertes qu’il s’agit d’exécuter sur le champ. On sort donc le gros couteau machette, on décapite et récupère le jus, entre les trois fruits cela remplit notre pot d’un litre et demi. Puis il faut encore fendre les coques pour récupérer la chair. Les deux plus petites noix ont encore peu de chair, mais la plus grosse, qui est énorme, a déjà de la chair presque mûre en bonne quantité, les deux messieurs opèrent au petit couteau cette fois-ci.
Quand tout est géré, nous nous mettons à table et travaillons notre langage en buvant le jus et en croquant la chair par petits bouts, autant dire qu’ensuite il n’y aura plus faim pour un grand souper.
Renseignements pris, ces noix s’étaient échappées d’une charrette dans la rue juste devant la voiture de notre prof, qui a réagi comme tout bon lao le ferait, et moi aussi d’ailleurs: on s’arrête et on ramasse.
Comme il restait encore bien de la chair, Etienne a eu envie de faire des « krétiques », friandises guyanaises de noix de coco râpée caramélisée.
Et jeudi, nous les avons grignotés lors du cours suivant.
Les « krétiques », et derrière, la « bière » d’ananas en fermentation

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