Emma, c’était ma grand-mère, née en 1900. Sa vie, même en Suisse, avait été marquée par les deux grandes guerres de son siècle, et les privations et restrictions.
Dans son âge avancé, elle se montrait encore gourmande, et si avec nous ses petits enfants, elle pouvait parfois se montrer généreuse, il y avait des limites à ne pas franchir.
Elle avait planté en bordure de son jardin un ou deux pieds de framboises particulièrement appétissantes, longues et parfumées. Et donc interdiction formelle à nous, ses cinq petits enfants qui vivions juste à côté, d’y toucher.
Bien sûr, je vous laisse imaginer la suite…
Aujourd’hui encore, quand je vois cette variété chez mon voisin j’ai immédiatement une pensée pour ma grand-mère Emma.

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