Une soupe aux herbes sauvages!

Une soupe aux herbes sauvages!Une soupe aux herbes sauvages!

 

 

 

 

 

 

 

 

Une soupe aux herbes sauvages!Une soupe aux herbes sauvages!

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans mes recettes favorites du printemps, il y a cette soupe ultra-verte aux herbes sauvages. Je ne vous donnerai pas la recette précise, car elle fluctue au fil des cueillettes. Pour aujourd’hui: une bonne poignée d’orties, attention ça pique à la récolte, de l’ail des ours, ça sent l’ail, et de l’égopode: une herbe des sous-bois qui sent un peu la carotte. Cette dernière peut être une vraie plaie dans certains jardins, car elle a des stolons traçants qui la rendent particulièrement envahissante.

Je vais donc mettre dans ma casserole une ou deux pommes de terre, un morceau de céleri pomme et une carotte coupés en petits morceaux et les mettre cuire avec de l’eau salée. Après 10 minutes, j’ajouterai mes herbes coupées grossièrement. 5 min plus tard, on mixe le tout, puis rectification de l’assaisonnement et ajout d’un trait d’huile d’olives, ou d’une noisette de beurre. Voilà, bon appétit!

 

Une soupe aux herbes sauvages!

 Juste une précision en ce temps de confinement: oui je suis sortie cueillir mes herbes, mais sans aucun contact social. Moins dangereux à mon avis que le supermarché!


Retour…au pays

 

Voilà, je viens de remettre une image lacustre à l’en-tête du blog.

Cela va faire un mois que nous sommes à nouveau en Suisse, et les événements ici sont bien différents de ce à quoi nous nous attendions en arrivant. Quand nous sommes rentrés, nous avions l’impression d’arriver d’une région à risque et incertaine quand au Covid-19, et nous nous demandions si on allait nous mettre en quarantaine, ou au moins nous demander explicitement de nous signaler en cas de symptômes. Mais rien, à part un vague panneau à l’aéroport, et cela avait plutôt l’air de concerner les gens rentrant de Chine.

Puis est arrivée la nouvelle de la présence du virus en Italie, et maintenant notre pays est touché, comme toute l’Europe aussi.

Le printemps commence, l’herbe verdit et les petites fleurs sont partout, mais nous sommes en situation d’isolement social et une certaine inquiétude flotte dans l’air.

Dans cette ambiance morose, recentrons nous sur les choses importantes, comme ces paroles de notre Seigneur Jésus-Christ dans le sixième chapitre de l’Evangile de Matthieu

25C’est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement? 26Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux? 27Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie? 28Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement? Considérez comment croissent les lis des champs: ils ne travaillent ni ne filent; 29cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux. 30Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi? 31Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas: Que mangerons-nous? que boirons-nous? de quoi serons-nous vêtus? 32Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. 33Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus.

Retour donc aux valeurs fondamentales…


Printemps

PrintempsBien que l’humeur soit un peu morose à cause d’un certain virus, le printemps éclate ces jours et les yeux se régalent à la vue des petites fleurs des champs.

Ici, des violettes

 

 

 

 

Printemps

Là des pâquerettes.

Et en dessous, à gauche les anémones Sylvie et des primevères.

regardez les lys des champs, ils ne travaillent ni ne filent,…

 

 

PrintempsPrintemps


Tour des îles en bateau

Tour des îles en bateauTour des îles en bateau

 

 

 

 

 

 

 

 

Tour des îles en bateauTour des îles en bateau

 

 

 

 

 

 

 

 

Tour des îles en bateauTour des îles en bateau

 

 

 

 

 

 

 

Cliquer sur le images pour voir en grand

Petite promenade de fin de journée en bateau autour de don Khone et Don Dèt. Nous observons la vie au bord du fleuve et sur le fleuve: les pêcheurs, les gens qui rentrent chez eux en bateau, et les jeunes qui font la course en pirogues ultra-rapides. Ceux qui ont vraiment l’air d’être dans leur élément ici, ce sont les buffles qui paressent sur les îlots, broutent parfois la tête dans l’eau. L’eau est très basse par endroits, et comme c’est plein de rochers le batelier fait attention. La largeur du fleuve ici donne parfois l’illusion d’être sur un lac…


Chutes Li Pii

Chutes Li PiiChutes Li Pii

 

 

 

 

 

 

 

 

Chutes Li Pii

Quelques images qui peinent à rendre la majesté du site. Ici le Mékong devient un torrent impétueux, qui a creusé son chemin dans la roche. C’est déjà impressionnant en cette saison de basses eaux, en saison des pluies, c’est peut-être parfois juste non accessible. Ici nous sommes donc à la pointe de l’île  Don Khone.


Se rendre aux 4000 îles

Les 4000 îles, c’est l’extrémité du Laos, juste avant le Cambodge. Là le Mékong est large et le fond rocheux, et il émerge des îles dont ceraines sont minuscules et d’autres sont de vraies terre habitées. Sur les conseils d’amis, nous avons choisi de nous rendre à Don Khone(don c’est le mot laotien pour île de rivière) plutôt que sur Don Dèt qui accueille plus de touristes, et certains d’un genre que nous apprécions moins.

Nous avons un transfert en bus organisé depuis Paksé, avec ramassage à l’hôtel. A l’heure dite arrive un mini-van, que l’on remplit jusqu’au moindre siège, les bagages s’empilant dans tous les espaces disponibles. Arrivés à l’endroit du départ du bus, celui-ci qui a d’ailleurs un look bien délabré, se trouve être complet. Nous poursuivrons donc avec le minivan, pour un trajet d’environ 3h. Ayant anticipé la chose, nous avons de bonnes places devant avec vue. nous roulons bien, avec un arrêt pipi-nourriture au milieu. La route est toute droite et étonnamment bonne, et à part quelques négociations avec les buffles et vaches, tout se passe bien.

A l’arrivée, un samlo(moto sidecar) nous mène à l’embarcadère, on pourrait marcher aussi, mais une de nos valises étant cassée, nous choisissons la facilité. A l’embarcadère tous nos compagnons vont sur Don Dèt, nous recevons un billet d’une autre couleur pour Don Khone. Un guide arrive avec deux clients, et nous sommes invités à embarquer avec. Le trajet est joli, la rivière est claire ici, et l’on peut observer toute la vie du fleuve: les pêcheurs, les ramasseurs d’escargots, les buffles qui se baignent sur les bords, ou se promènent sur les îlots,…

Le bateau nous débarque au bon endroit, l’hôtelier nous attend et les deux jours de pause s’annoncent bien.

Se rendre aux 4000 îlesSe rendre aux 4000 îles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Se rendre aux 4000 îlesSe rendre aux 4000 îles


Mékong samedi matin

Mékong samedi matinMékong samedi matin

 

 

 

 

 

 

 

 

Mékong samedi matinMékong samedi matin

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans nos habitudes d’avant, vite retrouvées, le samedi matin une petite sortie à vélo sur les rives du Mékong. Le fleuve est très bas, on le voit au loin sa rive thaïlandaise. La rive de ce côté subit un certain bétonnage, et toute une partie qui était cultivée en légumes en saison sèche est maintenant en cours d’assainissement. Il subsiste cependant quelques champs sur l’île, mais je pense que les cultivateurs doivent prendre la pirogue pour y aller.

Pour terminer, ce petit oiseau qui est une sorte de tourterelle, ou pigeon local.

Mékong samedi matin

Petit colombin picorant.


Atelier de couture

Atelier de couture

Dans notre studio à Vientiane, mon atelier de couture minimal. Je couds des pochettes en tissu, commande d’une amie qui enseigne dans une école pour malentendants.Il faut que l’on puisse les suspendre sur une cordelette ou un bambou, et que le devant ait une petite fenêtre transparente pour y glisser un chiffre ou une lettre. J’ai cogité, dessiné un modèle puis créé un prototype qui a été validé par l’intéressée. Je suis en phase de production avec 5 de déjà cousues alors qu’il en faudra une quinzaine.

Cela m’a donné l’occasion d’aller au marché khouadine ou j’avais l’habitude de me fournir quand nous habitions ici. la vendeuse m’a reconnue et à demandé où j’avais passé. J’ai aussi rencontré une dame dans le bus, qui m’a adressé la parole en anglais et à qui j’ai répondu en laotien. Du coup toutes les dames du bus ont suivi notre conversation. J’étais la seule falang du bus, ce qui est en général le cas sur cette ligne.


Circulation

On le savait déjà, mais la circulation ne s’améliore pas à Vientiane. La ville est en pleine construction-expansion, et le nombre de voitures augmente, alors que les routes sont toujours dans un état moyen, bien que de plus en plus goudronnées ou bétonnées pour les plus grands axes. Les revêtements bitumés sont souvent faits assez rapidement, alors que vu les conditions météo en saison humide, ils nécessiteraient le plus grand soin. la conséquence c’est des nids de poule récurrents à certains endroits.

Circulation

Aperçu de circulation dans la grande rue près de notre nouveau logis.On remarquera le panneau publicitaire géant qui embellit le paysage!

CirculationCirculation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Baptême de moto pour notre collègue!

Pour nous, nous retrouvons nos habitudes à vélo: en cas de besoin, circuler sur le trottoir, remonter les files de voitures dans les embouteillages, rouler un petit bout à contresens,…mais en se souvenant que nous sommes les plus petits, sans carrosserie, et devons donc éviter de nous mettre en danger.