Pois mangetout de Weggis, choisis aussi pour leurs fleurs qui font tout leur effet. On les goûtera la semaine prochaine.
Et ceux-ci sont seulement pour le plaisir des yeux: des oeillets de poète.
Je n’ai pas pu résister à l’envie de voler une dernière photo à une voisine .
Il y a quelque jours, j’ai surpris ce papa rouge-queue et sa dame en train de nourrir un petit au bec tout jaune sur la barrière de l’un des jardinets. Bien sûr, le temps d’être prête à photographier, il n’y avait plus que lui sur un piquet qui m’invectivait en langage rouge-queue.
L’arrière-plan de cette image montre les installations de la ballastière qui se trouve tout près.
Et la photo suivante, de mes petits plants de poireaux montrent bien la qualité de la terre dans ce coin.
Pourtant, j’enlève tout ce que je peux avant de semer, mais on dirait qu’ils remontent en surface.
Malgré cela, ou grâce à un certain travail d’amendement, cela pousse.
Dès qu’il fera un peu plus chaud, on espère se régaler.
Nous avons un vrai temps de printemps, avec des averses régulières, et les arbres sortent leurs feuilles vert tendre.
Quel bonheur avant les chaleurs estivales!
Et ces pluies font pousser aussi des herbes diverses et variées, et même quelques champignons pour nous régaler.
Tricholomes de la St-Georges, champignons des lisières et du printemps.
Voilà, c’est fait, le jardin bascule dans la nouvelle saison. Nous avons mangé les derniers poireaux, les dernières feuilles de chou kale et il ne reste plus rien de l’an dernier, à part les arbustes à petits fruits, les fraisiers et autres plantes vivaces. Déjà quelques semis sous voile, et des pois déjà levés qui attendent un peu de chaleur pour s’élancer.
D’autres aussi attendent pour s’élancer!
Dans les signes de l’avancement du printemps, le début de la floraison du colza. Une culture qui produit une huile de valeur, riche en oméga3, et locale de plus. Les beaux champs jaunes éclairent les paysages alentour, on peut aimer l’odeur…ou pas.
Connaissez-vous l’épine noire? Ou prunellier. C’est un petit arbuste de nos haies qui fleurit juste maintenant, et fournit en automne de petites prunes bleues immangeables, peut-être l’ancêtre de nos prunes comestibles.
Ils sont en fleurs actuellement, et mes parents agriculteurs parlaient toujours de la rebuse de l’épine noire. Une rebuse, c’est ces retours de froid printaniers, quand on croit qu’il va faire beau et chaud, et que tout à coup les gelées matinales reviennent. Les cerisiers aussi sont en fleur, vive le printemps, et n’oublions pas de prendre encore avec nous une petite laine…
Il y a longtemps que j’avais envie d’essayer le pain de seigle danois, avec plein de graines dedans. C’est chose faite, toujours avec mon levain maison. C’est un pain compact, à déguster rassis en tranches fines pour faire des « sandwiches à une face », c’est à dire garnir sa tranche de pain d’ingrédients variés et savoureux. En fait pas très difficile à faire, et nous l’avons essayé ce soir avec nos petites filles toutes contentes de le garnir des ingrédients fournis. Beurre, poisson fumé, oeufs durs(les cassés de la session de teinture du jour), feuilles de salade, roquette, ciboulette.
Recette et idées de garnitures https://true-north-kitchen.com/sourdough-danish-rye-bread-rugbrod/
Titre un peu exagéré, mais je viens de repiquer mes plantules de tomates qui vont encore devoir attendre environ 6 semaines avant de rejoindre le jardin. elles passent la nuit dedans, la journée sur le balcon si le temps est favorable…et petit à petit elles déserteront mon salon pour vivre sur le balcon avant de rejoindre le jardin. Je n’avais jamais fait de plants de tomates moi-même avant le confinement, mais cette année-là je m’y suis mise. Vous vous souvenez, les jardineries fermées parce que non « essentielles »…
Depuis, j’y ai pris goût, ça prend un peu de temps mais c’est sympa de voir pousser de A à Z.
Après une absence cet hiver, c’est le moment de retrouver le jardin qui s’est débrouillé sans soins ces derniers temps. L’hiver a été doux, et les herbes spontanées( on ne doit plus dire mauvaises herbes) se sont développées dans tous les coins. Il reste aussi quelques verdures à manger, les choux kale qui ont versé, mais vont encore fournir des petites pousses vertes ce prochain mois, et quelques poireaux . II y a aussi du rampon(mâche-doucette-trochette) sauvage, mais dont je favorise la croissance dans certains coins pour de bonnes salades de printemps. Et quelques fleurs printanières que l’on retrouve d’année en année comme ces deux petites jacinthes qui poussent toutes seules dans les cailloux.Les mulots(campagnols, rats taupiers-surmulots), je ne veux pas savoir leur nom exact, ont ravagé la petite chicorée en rosettes dont je rêvais pour mes salades de printemps. Elle était encore parfaite début janvier quand je suis partie.
Une envahissante sur un terrain vague à Chiangmai. C’est aussi répandu au Laos. mais quelle beauté!
