Encore quelques fontaines
Cette dernière fontaine permet une transition vers la deuxième richesse de Cerdon: ses vignes et ses caveaux de vignerons. Il se produit ici un vin rosé pétillant, vin de dessert, à base de Gamay essentiellement.
Cette dernière fontaine permet une transition vers la deuxième richesse de Cerdon: ses vignes et ses caveaux de vignerons. Il se produit ici un vin rosé pétillant, vin de dessert, à base de Gamay essentiellement.
Le village où nous passons quelques jours est bien irrigué par deux petites rivières, et l’on y trouve de nombreuses petites fontaines aux charmants bassins en pierre.
Cette petite série me fait penser que je devrais aussi une fois regarder avec des yeux de touriste les fontaines de mon lieu de domicile, qui sont aussi assez jolies.
Parfois, il n’est pas besoin d’aller très loin pour changer d’horizon. une bonne centaine de km, et déjà, bien que cela ressemble à chez nous, cela a un petit goût de Sud, l’architecture est différente, la végétation est presque la même, mais pas tout à fait,…
Eh non, ce n’est pas un article sur les fourmis, et la citation vient d’un Proverbe de Salomon qui incite le paresseux(en nous?) à observer le travail des fourmis, persévérant, collectif et incessant…et à nous mettre au boulot.
Ici, ce sont les insectes que j’ai surpris un de ces matins juste à l’arrivée des premiers rayons de soleil sur les fleurs du jardin.
C’est quoi cette grosse plante au feuillage remarquable? Une belle aromatique asiatique qui s’appelle pérille en français ou shizo en japonais, shizu en chinois. Un voisin de jardin m’en a donné une fois un plant , et maintenant elle se resème chaque année, je n’en laisse qu’une ou deux. Cela peut assaisonner une salade, faire du feuillage dans un bouquet. Je l’aime aussi sur un dhal de lentilles corail. Il faut s’habituer à son goût, qui rappelle un peu le cumin oriental, et un peu la menthe, mais ni exactement l’un, ni exactement l’autre! Les regards critiques verront le liseron qui court au sol, quelle peste!
Assurance-légume, c’est ainsi que ma mère nommait les humbles bettes à côte. Celles-ci sont issues d’une erreur. Le paquet de graines était étiqueté bettes à tondre, les blettes à plus fines cardes que l’on tond et mange en épinards tout le long de la saison. Mais il s’est vite avéré que l’on avait affaire à la cousine à grosses côtes blanches. J’ai donc éclairci mon semis et gardé 4 plantes qui nous fournissent abondamment du vert et du blanc.
Et pour ceux qui sont observateurs, oui, ce sont bien les fraises d’à côté qui colonisent par en dessous, hélas avec le liseron!
Au jardin, les récoltes d’été battent leur plein: courgettes, haricots, tomates, bettes. Les salades, pas en ce moment, elles n’aiment pas les grosses chaleurs. Et cependant, il faut penser automne-hiver: repiquer des chicorées, semer des raves si on a la place ,…et les fleurs d’été, si on y a pensé avant, vont nous accompagner pour cette 2e mi-temps estivale
Vue du jardin en diagonale, c’est la saison d’un max de végétation, désirée ou pas!
J’ai paillé les tomates avec l’arrivée de la canicule, elles sont un peu en précarité cette année à cause de toutes les pluies du début de saison. On verra jusques à quand elle résisteront au mildiou…
Petit repiquage de chicorées pain de sucre dans la terre humide d’après l’orage .
Zinnia: j’ai semé un mélange, mais cette année il n’y a presque que des rouges.
En vacances dans le Jura le week-end passé, nous avons vu beaucoup de champs de foin déjà brunis sur pied, et quand il a enfin fait beau temps dimanche, tous les agriculteurs ont fauché un max pour pouvoir enfin le récolter. Dure année pour les cultivateurs. le maraîcher qui récolte ses salades près de chez moi a beaucoup de déchets: certaines pourrissent de l’intérieur, d’autres ont de vilaines feuilles extérieures pleines de rouille, une maladie fongique due aux excès d’humidité. On espère que la suite sera meilleure…
Juste pour le plaisir des yeux, et aussi en souvenir de ma grand-mère qui en avait toujours quelques uns dans son jardin, j’ai semé quelques pavots. Non, je ne vais pas récolter l’opium, peut-être aurais-je quelques graines pour mon pain, et probablement des pavots d’année en année.
Je laisse aussi quelques uns de ses cousins dans mes bordures, ici c’est une « mauvaise herbe » native.
C’est mignon, et ça attire plein d’insectes. Le sachet pro specie rara le nomme pavot des Franches-Montagnes, cultivé comme oléagineux ( ou pour approvisionner les pharma bâloises???)
« S’il pleut à la St-Médard(8 juin), il pleut encore 40 jours plus tard…«
Un de ces proverbes météo du temps jadis, qui découle quand même des observations des anciens. Il arrive certaines années que l’on peine en juin à sortir d’un temps humide et pluvieux, et cela peut durer. Dans mes souvenirs, l’année 1980, année de notre mariage, où je dus emprunter un joli châle blanc pour couvrir mes épaules le 12 juillet. Ou encore l’année 1987, où enceinte pour le mois d’août, je n’ai jamais eu trop chaud avant la naissance. Plus près de nous, il me semble que l’été 2021 a aussi été assez arrosé dans ses débuts. Cela arrive donc parfois, et éprouve les agriculteurs et les jardiniers.
Dans mon jardin, certaines cultures supportent mieux que d’autres: les pois mangetout, les fèves et…les fraises, bien qu’il y ait dans celles-ci un peu de pertes par pourriture.
L’autre côté du jardin,voir post précédent pour le 1er côté
Les fèves dont les cosses sont cachées dans l’abondant feuillage
Fèves, la récolte à écosser. J’ai découvert cette année que les cosses sont parfaitement comestibles quand elles sont assez jeunes. A traiter très rapidement car sinon elles oxydent et deviennent toutes noires.
Et un petit bouquet fluo pour illuminer ce jour gris.(oeillets de poète, chrysanthèmes et fleurs de persil)