Cynorhodons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette année-ci, vous l’aurez peut-être aussi remarqué, les petits fruits sauvages sont abondants. Certains sont comestibles, mais cela se mérite. Ici en images, la confection de confiture de cynorhodons. Plusieurs étapes sont nécessaires: la première cueillir les petits fruits qui sont bien défendus par les épines de l’églantier. puis les nettoyer et enlever la « mouche » noire au bas du fruit. Ensuite les bouillir au moins une demi-heure avec de l’eau à niveau des fruits.

Puis en  les passer au moulin à légumes(passe-vite), pour enlever les graines et les « poils » qui entourent celles-ci. Au moins deux passages, sinon on aura une purée qui gratte la gorge.C’est l’étape la plus longue, c’est dur,…

Ensuite cuire la  purée de fruits en question avec sucre et un jus de citron. Gérer la consistance avec un peu d’eau!

Mettre en bocaux à chaud.

Déguster sur une tranche de pain beurrée.


Bientôt l’hiver!

Bientôt l'hiver!Bientôt l'hiver!

 

 

 

 

 

 

 

 

Bientôt l'hiver!Bientôt l'hiver!

 

 

 

 

 

 

 

 

Est-ce parce que notre balcon est au niveau des arbres? Mais chaque automne des migrant(es) viennent chercher refuge sur notre balcon, et aussi à l’intérieur avec une prédilection pour les fentes des boiseries. Puis on ne les voit plus jusqu’au jour où elles se réveillent, et c’est alors l’un des premiers signes de l’arrivée du printemps.

Bientôt l'hiver!

Dormez-bien, petites colocataires!


Psaume de ce printemps

 

Beaucoup de questions mon Dieu ce printemps : pourquoi, pour quoi et comment vivre avec ce virus ?

 

Presque d’un jour à l’autre, des gestes et habitudes qui étaient devenus banals deviennent à risque, et même des gens deviennent à risque. Puis nous voilà confinés, dans une vie sociale limitée : plus d’embrassades, plus de petits enfants et une incertitude rampante quant à l’avenir.

 

 

 

Pourtant au coeur de nos vies, tu es le Même, tu es notre espérance et la joie que tu nous donnes se renouvelle de jour en jour. Par les balades que nous pouvons faire dans la nature, par la clarté du soleil et le renouveau de la nature, par les nuits tranquilles, sans le brouhaha usuel de nos activités humaines.

 

 

 

Tu ne nous as pas laissé manquer, ni de nourriture physique, ni de PQ, ni d’amis et de contacts virtuels. Ta parole a toujours été disponible, et nous avons eu l’occasion de t’entendre.

 

 

 

Au milieu de temps de confinement, le virus nous a privés du culte habituel de Pâques, mais pas du fait de la résurrection et de la joie qui en découle. Pour moi, ce fut l’occasion d’une petite célébration clandestine en pleine nature, avec toutes les règles respectées et les retrouvailles avec deux de nos petites filles. Nous avons pu chanter «A toi la gloire» dans la fraîcheur matinale au bord de la rivière, cacher quelques œufs de Pâques et cueillir déjà le premier muguet.

 

 

 

Et maintenant, déconfinés nous essayons de vivre prudemment et responsables, c’est presque plus compliqué encore, et nous te demandons ta Sagesse.

 

Renouvelle en nous la joie de ton salut, la créativité pour la partager.

 

Garde nous reconnaissants pour ce que Tu nous donnes et compatissants pour ceux qui vivent ces temps dans la détresse, la pauvreté et l’angoisse.

LLM, écrit en fin de période de confinement 2020

 

Je publie à l’automne un texte écrit ce printemps…

 

 

 


Chou palmier noir de Toscane

un italien!Encore une petite visite de jardin qui montre ses dernières splendeurs automnales. Je l’ai voulu fleuri, et les oeillets de Chine et zinnias s’épanouissent dans tous les coins. Les poreaux profitent de la pluie, et dans un coin se développent quelques « exotiques »: des choux plamiers noirs de Toscane.

 

un italien!J’ai semé, puis repiqué moi-même, et ils ont survécu à l’été, mais maintenant les pluies d’automne leur permettent une belle croissance. C’est à la fois décoratif et bon, proche du chou Kale et plutôt doux en bouche pour un chou vert. Comme le Kale, c’est une bonne verdure d’hiver.


Réchauffer l’hiver!

La météo nous offre ces jours une bonne correction saisonnière. Après avoir cru que l’été n’allait pas s’arrêter, avec encore des températures à se baigner au lac le week-end dernier, voici que la température a bien chuté et que le Jura proche se retrouve blanchi.

Dans mon jardin, une plante qui produit bien, de quoi réchauffer occasionnellement mes menus d’hiver, et retrouver des goûts d’ailleurs.

Réchauffer l'hiver!

J’en ai déjà cueilli toute une boîte pour mon congélateur!


Dimanche de vacances

En vacances dans la Bresse Bourguignonne, près de Louhans(FR), nous décidons de trouver une communauté protestante pour nous rendre au culte. Il y en a une dans un petit village des environs, Sornay, et nous nous y rendons à vélo, un joli itinéraire de 10km en bonne partie sur une voie verte. Le temple est une grosse bâtisse parallélépipédique, et nous comprenons mieux cette forme quand nous apprenons qu’il fut aussi une école. Apparemment, cette église a été implantée par des colporteurs genevois qui venaient annoncer l’Evangile dans la région à l’époque du réveil de Genève. Nous étions 10 au culte ce matin, en plus de la pasteur qui était une remplaçante venue de Tournus…Nous avons bavardé un moment à la fin et une de dames s’est avérée avoir vécu à Gland, il y a une trentaine d’années, et nous nous sommes même trouvé des connaissances communes.

Quelques images pour illustrer l’histoire, n’hésitez pas à cliquer dessus pour les voir en grand!

Dimanche de vacancesDimanche de vacances

 

 

 

 

 

 

 

 

Dimanche de vacancesDimanche de vacances

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu en retrait, un assez grand cimetière où les protestants du coin se sont fait enterrer jusqu’en 1987. A l’époque, ils n’avaient pas le droit d’être enterrés dans le cimetière du village catholique.

site


Changement de saison

Un jardin, c’est un lieu de vie, et comme la vie en général, il évolue de saison en saison, et à peine commencées les récoltes d’été qu’il faut déjà penser automne et hiver. Le mien a subi un « grand nettoyage »: arrachage d’une planche de haricots en fin de course, désherbage pour éviter que les graines des indésirables se sèment partout, limitation des rejets des fraisiers,…Puis plantations encore de quelques salades pour l’automne, certaines étant déjà en place.Il a bien plu ce week-end, et je ne suis pas encore allée en mesurer les effets, comme il fait frais, je passe sur le blog d’abord!


Août, le mois des récoltes…

Août, le mois des récoltes... 

 

Nouvelle planche de haricots prêts à cueillir. Ils ont bien aimé les fortes chaleurs dirait-on…et aussi l’eau fournie à leurs pieds avec assiduité en ces jours de canicule. Aujourd’hui, nous avons eu quelques pluies et cela me donne un peu de répit et une lumière propice aux photos.

 

 

 

 

 

 

Août, le mois des récoltes...Août, le mois des récoltes...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tournesols en bordure, pour le plaisir des yeux, mais il sert aussi de tuteur à 1-2 plants de haricots à rame.

Août, le mois des récoltes... 

 

Framboises remontantes, elles sont aussi bonnes que belles, et les plants sont de ce printemps donc patience pour de plus grosses récoltes!

 

 

 

 

Août, le mois des récoltes...Petite surprise du côté des tomates: j’avais acheté des graines le jour avant le confinement, un paquet étiqueté « Roses de Berne », et m’attendais donc à voir arriver de grosses tomates roses et charnues. En fait, c’est une variété de tomates assez petites, en grappes prolifiques,  bonnes aussi, mais pas des « Roses de Berne »!

 

Août, le mois des récoltes...Août, le mois des récoltes...

 

 

 

 

 

 

 

Moins de surprises avec les zinnias, j’ai aussi semé et fait mes propres plants, donc j’en ai dans tous les coins et ils donnent une belle touche colorée aux planches de légumes.

 

 


Chaud, profitons-en!

Il fait chaud ces temps-ci, caniculaire disent certains, et cela profite à certaines plantes qui s’épanouissent dans la canicule. Dans ma couche, gros coffre en bois plein de terre avec un couvercle transparent que l’on peut ouvrir plus ou moins, je cultive en cette saison deux sortes de basilic. Le classique qui se marie si bien avec les tomates et dont on peut faire du pesto, et son cousin thaï, un de mes coups de coeur du Laos. Il a un petit goût anisé et va très bien dans la salade ou dans les soupes de type Pho(soupes de nouilles de riz).

Chaud, profitons-en!


Mauvaises herbes? Mangeons-les!

L’an dernier à la même période, j’avais écrit un article sur le galinsoga, une de ces herbes envahissantes des jardins que l’on peut manger.  Voir ici

Il a fait chaud, pas cette semaine, mais la précédente et voilà une autre comestible non cultivée qui apparaît.

Mauvaises herbes? Mangeons-les!

Je nomme le pourpier.Il se répand partout, particulièrement sur les petits sentiers entre les cultures, et c’est le secours du jardinier qui n’a pas assez de salade. En effet, on peut le manger cru, et il donne du relief à une salade d’été. Il faut juste bien le laver, et enlever les plus grosses tiges qui peuvent s’avérer coriaces.