Oignons: culture facile!

Oignons: culture facile!Sur cette photo au deuxième plan, ma plantation d’oignons. J’en avais acheté un sachet à planter le jour d’avant le confinement. On les plante donc dès la fin de l’hiver, ils ne craignent pas un petit coup de gel. On plante peu profond et ils poussent à peu près tout seuls sauf un peu de désherbage. Ils se récoltent maintenant, environ mi-juillet, quand ils commencent à mettre un peu de pelure. Une semaine avant récolte environ, les casser pour arrêter la croissance et qu’ils commencent à se durcir la peau. Ensuite les arracher et faire sécher au soleil, avec les fanes si vous voulez faire des tresses, ce que je ne fais pas…L’avantage de cette culture, c’est qu’on peut encore planter quelque chose pour l’automne- hiver juste derrière. J’y ai mis des chicorées « pain de sucre » dont j’ai produit les plants moi-même en semant il y a six semaines dans un petit coin du jardin.

Oignons: culture facile!Oignons: culture facile!


Et encore le jardin!

Et encore le jardin!Et encore le jardin!

 

 

 

 

 

 

 

Et encore le jardin!Juin est une saison où le jardin donne bien du travail. Tout pousse, certaines récoltes étant déjà faites, il faut replanter: salades, haricots,…pour l’automne. Les semis sont plus difficiles à réussir, il fait parfois une chaleur brûlante. Je les recouvre de branches feuillues, que je retire quand c’est levé. Je mets des couvre sols pour économiser l’arrosage, du foin de bordure de chemins qui est en général laissé sur place. J’ai repiqué des poireaux de mes semis de printemps, et resemé des carottes entre deux, ce sont des plantes qui poussent bien ensemble. Vous remarquerez qu’il commence à y avoir des tagètes(oeillets d’Inde) un peu partout, elles se sont resemées de l’an dernier et j’en laisse là où elles ne me dérangent pas. Elles sont réputées bénéfiques pour éloigner certaines vermines.

Et encore le jardin!

Et voici mon travail spécifique de ce matin: désherber le carreau des fraises, travailler la terre en vue d’une extension et expliquer aux rejets de quel côté j’aimerais les voir s’implanter. Et aussi, couper une bonne partie de ces rejets qui partent anarchiquement dans tous les sens.

 

 

 


Jardin après la pluie!

Jardin après la pluie!

Cette année nous avons des pluies de juin qui sont excellentes pour les champs et les jardins. Avec l’inévitable conséquence qui est une belle poussée de tous les végétaux, y compris les herbes moins désirées. Comme il faisait beau aujourd’hui, j’y ai passé quelque temps et ramené quelques images.

 

Jardin après la pluie!Jardin après la pluie!

 

 

 

 

 

 

 

Salades et légumes et à droite haricots.

 

Jardin après la pluie!Jardin après la pluie!

 

 

 

 

 

 

 

 tomates à gauche et betteraves à droite

Jardin après la pluie!Jardin après la pluie!

 

 

 

 

 

 

 

Carottes et  vue générale de la moitié du jardin: salade, oignons,…


Capucines

Avec leurs couleurs vives et leur joli feuillage, les capucines offrent une jolie fraîcheur dans ces journées de fin de printemps. J’en ai semé dans mes jardinières de balcon et bien que ce soit difficile de les garder belles jusqu’à la fin de la saison, en ce moment elles apportent couleur et verdure. On peut manger les fleurs au goût poivré, et quelques jeunes feuilles donnent une saveur « cressonnée » à un potage.

CapucinesCapucines


Euphorbe des jardins

Euphorbe des jardinsEuphorbe des jardins

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deux spécimens d’une plante qui peut prendre une belle dimension. Je les laisse croître dans mon jardin parce qu’elles ont la réputation d’éloigner les campagnols. Réputation un peu surfaite je pense car ces bestioles continuent d’habiter par là, même vu un trou au pied de la plus grosse! Le champ de pommes de terre en arrière-plan, c’est le jardin de mon voisin qui pratique la monoculture.

L’un des salsifis sauvages est en graines, je n’ai pas pu résister à l’envie d’une petite photo.

Euphorbe des jardins


Fleurs presque sauvages!

Fleurs presque sauvages!Fleurs presque sauvages!

 

 

 

 

 

 

 

 

Fleurs presque sauvages!Fleurs presque sauvages!

 

 

 

 

 

 

 

 

Même dans un potager cultivé pour ses fruits et légumes, il est bon de laisser des petits coins à la vie sauvage. Ici des coquelicots, ressemés de l’an dernier et à l’autre bout de la parcelle des salsifis sauvages qui envahissent le pied d’un mur sous mon regard bienveillant. Belle fleur jaune qui s’ouvre en milieu de journée et se referme l’après-midi et la nuit.  J’espère que les insectes seront contents!

Fleurs presque sauvages!

Celles-ci sont cultivées et font notre régal!


Une génération sans risques?

https://www.letemps.ch/societe/andre-comtesponville-laisseznous-mourir-voulons

Bien que la question soit complexe et que nos autorités aient fait le mieux possible pour gérer l’irruption inattendue(ou pas tant que ça) du COVID19 dans nos sociétés, il est temps de réfléchir à la suite. Comme André Comte-Sponville, j’entre dans l’âge dit à risques et je suis plutôt d’accord avec sa vision de la situation.

Je suis chrétienne et je pourrais dans cette saison de ma vie faire mienne la citation de l’apôtre Paul: « Pour moi vivre c’est Christ et la mort m’est un gain ». Non que j’aie des envies suicidaires, non que je n’aie pas envie de vivre encore un bout, de partager avec mes enfants et petits enfants, de jouir de la nature et d’encore bien des printemps mais un jour qui se rapproche, je connaîtrais le sort de tous les humains et devrais quitter cette vie.

Nous avons un virus qui certes tue, mais un faible pourcentage de la population, et ce même au sein d’une population âgée. Bien sûr, je n’aimerais pas perdre ma maman…mais faudra-t-il qu’elle meure de tristesse et d’isolement pour échapper au virus?

Je ne suis pas partisane de l’économie néo-libérale triomphante, mais dans l’état actuel, on commence à voir souffrir les petits, ceux qui ont perdu leur emploi précaire, ou dont le petit business est à l’arrêt, mais pas les loyers et les dettes qui s’accumulent. Et certains « grands » vont aussi connaître des jours difficiles.Bien sûr, l’Etat aide, les organisations caritatives aident et la solidarité de proximité aide, mais…ce n’est pas une vie, et cela ne pourra pas durer toujours.

Notre génération serait-elle responsable de donner la liberté aux suivantes de risquer de nous laisser partir? Dans la confiance en Dieu qui tient notre souffle dans ses mains.

Cela implique bien sûr de ne pas exiger le cas échéant d’être hospitalisé en réa/ soins intensifs.


Un âne pour tous?

 

En ce temps de pandémie, j’ai relu cette fable de Jean de la Fontaine, qui montre un aspect encore actuel de notre nature humaine. Le besoin de trouver un coupable, ou tout au moins une explication, aux fléaux que nous ne maîtrisons pas. Faudra-t-il sacrifier un pangolin, sanctionner les chinois, les confinés indisciplinés, l’OMS,…

Expérimentation en confinement

Voilà, il semble que depuis que nos sorties sont restreintes, les Suisses font leur pain eux-mêmes, ou alors ils accumulent des tonnes de levure pour si jamais. En tout cas, cette denrée vient parfois à manquer dans nos supermarchés. Pour ceux qui font réellement leur pain eux-mêmes, plusieurs manières de l’économiser.

La première est de faire ce que certains appellent une « poolish », une première petite dose de farine, avec la moitié de la dose de levure que vous utilisez habituellement. Mouillez jusqu’à consistance de pâte à crêpe très épaisse, et ajoutez un peu de sucre. Laisser lever à couvert 15-30 min: cela devrait buller de belle manière, et vous pouvez ensuite procéder selon votre recette habituelle.

L’autre méthode qui permet de se passer de levure est de faire son propre levain.(Voir « levain chef » sur le net pour trouver des recettes). Commencer un levain chef va prendre quelques jours, voir une petite semaine, mais une fois que l’on en a il suffit d’en prendre soin pour le garder longtemps.

Expérimentation en confinement

Voici le mien en pleine action. Je l’ai sorti du frigo hier matin et doublé son volume en rajoutant farine et eau. Sur la photo, c’était après 5-6 heures. A ce stade, j’en ai pris la moitié pour faire encore une fois l’opération doubler le volume en ajoutant farine et eau. La deuxième moitié va attendre une prochaine fournée au frigo.

Encore 5-6 heures, cela nous mène vers 21h30, ou je vais ajouter ce levain à 1kg de farine, du sel,et de l’eau…et pétrir.

Je couvre d’un linge humide et vais laisser cette pâte lever toute la nuit dans le four froid. pourquoi dans le four? parce que c’est fermé, et comme nous avons des fourmis c’est plus sûr.

A mon lever, je forme mes pains qui eux vont lever encore 2-3h avant d’être mis au four. Et voilà! vous avez dit « slow food »?

Expérimentation en confinement

Il y a longtemps que j’utilise du levain car j’en aime bien le goût, mais je fais souvent un pain mixte, avec du levain et de la levure de boulanger, qui lève beaucoup plus rapidement. mais voilà deux fournées que j’essaye  levain seul.

Expérimentation en confinement

Ce sont les précédents, que j’avais fait lever à l’envers dans des bols et retournés avant d’enfourner. Un geste de plus, mais qui évite que les pains ne s’étalent.

et en ce Vendredi Saint nous pouvons méditer:

Ceci est mon corps, qui est donné pour vous.Luc 22,19


Cuisine réconfort: une bonne pizza!

Cuisine réconfort!Cuisine réconfort!

 

 

 

 

 

 

 

Même si nous ne sommes que deux à table, pourquoi pas se faire une fois une bonne pizza maison. Et comme elle fut réalisée samedi, nous la mangeâmes en deux fois et cela me donna congé ce dimanche matin. La pâte est ici une pâte levée « américaine », c’est à dire relativement épaisse, bien levée, croustillante dessous mais néanmoins tendre sous le couteau. Le fromage c’est du Fontal, et la garniture est simple: petite sauce à base de tomates en boîtes, olives, oignons et origan.

La recette de la pâte pizza américaine ou pizza pan sur www.ptitchef.com

Et pour méditer avec, pourquoi pas le passage du « Pain de vie » dans Jean 6,32-40

 

32 Jésus leur dit: En vérité, en vérité, je vous le dis, Moïse ne vous a pas donné le pain du ciel, mais mon Père vous donne le vrai pain du ciel; 33 car le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde.

 

34 Ils lui dirent: Seigneur, donne-nous toujours ce pain.

 

35 Jésus leur dit: Je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. 36 Mais, je vous l’ai dit, vous m’avez vu, et vous ne croyez point. 37 Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; 38 car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. 39 Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de tous ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite au dernier jour. 40 La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour.