En plus des salades, certains légumes ont passé l’hiver sur place et vont donner encore quelque verdure de printemps. Je n’ai pas photographié les quelques poireaux qui me restent et qui ont agrémenté mes soupes hivernales. Dans le même genre, mais pas la même famille, il y a les choux palmiers toscans, bons dans la soupe ou aussi en légume vert.

Puis il y a ceux dont on va récupérer les feuilles avant de les arracher, comme les bettes à tondre.

Ensuite, ceux qui ont délibérément été plantés en arrière-automne, en vue d’une récolte de printemps, soit les oignons

J’ai eu quelques soucis pour ceux-ci, car ils sont dans un coin relativement humide, et vu toute l’eau du début de l’année, j’ai eu peur qu’il pourrissent, mais non, ils sont tous là!

En dernier quelques côtes de bettes, encore petites, mais qui ont passé l’hiver.

Et du persil dans tous les recoins!

Ce qu’il y a de bien avec un jardin, c’est que moyennant quelques gestes en automne, il continue de vivre en hiver, et l’approche du printemps va nous offrir quelques trésors bienvenus. Ici de quoi agrémenter les salades ces prochains temps. En haut à gauche du rampon(ou mâche, ou trochette,…). Je l’ai semé tard, il n’est pas très gros, mais une petite poignée suffit à vivifier une salade d’endives. En-haut à droite, de la chicorée grumolo, qui fait de jolies rosettes. Encore un de ces trucs à semer en plein été, mais quel bonheur au printemps, si on aime un peu l’amer. En-bas à gauche, de la Trévise dont nous avons déjà mangé quelques rosettes en fin d’automne, mais ça repousse et donne aussi de la couleur dans les salades de printemps.Et à droite de la laitue à tondre(brune américaine) semée trop tard en automne, mais dont quelques rescapées finiront aussi dans nos crudités de printemps. J’ai aussi laissé en place les troncs des salades « pains de sucre » que nous avons mangées en fin d’automne,et ils « rebiollent », encore un peu de verdure à salade(pas de photo).

A l’heure où nous prenons(presque) tous conscience de l’impact de l’humanité sur l’environnement, où le réchauffement climatique se précise et où l’effet de polluants divers préoccupe quant à notre santé et notre avenir, nous trouvons de plus en plus de personnes, et j’en fait partie qui essayent de vivre plus respectueusement des limites et contraintes. Il s’agit de consommer moins, mieux, plus durable, plus proche de chez soi, moins emballé,…

J’ai diminué ma consommation de viande et augmenté la part des légumineuses sur notre table. J’essaye de manger des légumes de Suisse, et ceux de mon jardin. Pour les fruits cela devient un peu plus corsé. A part les pommes et poires indigènes,gardées en atmosphère contrôlée par la grande distribution, il y a les agrumes(européens) et les kiwis, en principe j’essaye d’éviter les néo-zélandais. J’achète ces fruits en vrac…mais parfois en barquette(plastique=le mal), car dans les bacs du magasin ils finissent entièrement marqués par les ongles des autres consommateurs(sale manie de presser sur les fruits pour voir s’ils sont mûrs?)

Près de chez moi, il y a un importateur de fruits qui vend aussi des exotiques, en gros. Mais il ouvre à la vente de 2e choix quelques heures par semaine, pour un prix bas. Ces 2e choix sinon finiraient à la benne. Ce sont des fruits qui n’ont souvent pas d’autre défaut que d’être trop petits ou trop gros, ou alors une petite « rature » sur la peau. J’en achète parfois, est-ce bien, est-ce mal?

Nous avons une voiture que nous utilisons peu. Pour la plupart de nos courses et déplacements, nous allons à pied ou a vélo. Mais parfois, la voiture nous est utile quand même.

Nous avons complètement explosé notre bilan écologique en passant quelques années au Laos, même si c’était pour une bonne cause. Mais avec un séjour annuel en Suisse durant cette période, cela fait quand même bien des vols.

Quand je regarde nos déchets, j’y vois encore beaucoup de plastique d’emballage. J’essaye d’éviter mais même pour acheter 3 clous, ou des aiguilles à coudre on y a droit.

Article décousu et en vrac juste pour dire qu’il est difficile d’être entièrement cohérent dans une démarche de transition, mais que si chacun s’y emploie, on verra du mieux!

Les jours les plus froids de cet hiver jusqu’ici. La petite rivière derrière chez nous produit quelques jolies dentelles glacées.

Le temps humide de cet hiver incite à la léthargie, même les canards se reposent. Je viens de changer l’image de l’en-tête du blog pour y mettre ces trois colverts dormant sur une patte au bord de la Morges. Bon, la photo a été prise un jour de froid et les palmipèdes économisaient ainsi leur énergie, j’imagine. Aujourd’hui, après les litres de pluie tombées ces derniers temps, je pense que leur petit muret est inondé par une rivière en crue et qu’ils sont ailleurs!

Vous remarquerez leur équilibre remarquable, sur une patte!

Dans nos pays, si parfois la neige illumine le paysage rendant chaque détail féérique, souvent les jours sont plutôt gris. Soit par le brouillard, soit par la pluie. Un petit « jardin » d’intérieur met alors un peu de couleur dans les journées d’hiver…et permet de rêver aux tropiques! Je me souviens avoir vu en début de saison des pluies une alignée d’amaryllis de cette teinte devant une modeste demeure de Ban Kapeu au Laos. C’était au bord de la petite route en terre rouge toute boueuse, devant une modeste demeure et ces fleurs faisaient  tout leur effet tache de lumière.

Pour ce début d’année, quelques images du Lac en hiver, prises un jour de bise noire. Un temps où l’on aurait envie de ne pas sortir, et pourtant, il n’y a pas de gris sans lumière, et les ciels de « mauvais » temps sont parfois plus intéressants que les lumières crues du beau temps.

Sur ce bonne année à chacun(e), et que nous sachions voir les rayons de soleil qui filtrent entre les nuages des jours gris.

Ma couronne de l’Avent. Depuis quelques années, je ne lui mets qu’une bougie… parce que j’en ai marre d’avoir 4 bougies inégalement consumées à la fin de la période, qui ensuite finissent par attendre je ne sais quoi au fond d’un placard. Ma couronne est garnie de thuya pris dans une haie qui se développe anarchiquement, et décorée de cynorhodons et de ces mini pommes que l’on voit dans les vergers, pour favoriser la pollinisation de certaines variétés je crois.

Avec cette couronne, je vous propose le chapitre 61 du prophète Esaïe, qui annonce le Messie et le salut.

Quelle belle promesse que le verset 11 en ces temps troublés!

11 Car, comme la terre fait sortir son germe et comme un jardin fait germer ses semences, ainsi, le Seigneur, l’Éternel, fera germer la justice et la louange devant toutes les nations.

Les arbres irradient de leurs dernières couleurs et beaucoup de feuilles sont déjà tombées. Pourtant en ce novembre clément, les framboises offrent encore leurs derniers fruits. Même une abeille s’est risquée dehors.Les températures descendent cependant, et les gelées nocturnes ne vont pas tarder, même ici près du Léman.

L’automne est bien là et cependant les fleurs d’été jouent les prolongations sur mon balcon, illuminant les matinées brumeuses de leurs couleurs éclatantes.Un vrai petit bonheur à cueillir en ces jours où parfois l’humeur de notre société est plutôt grise.

Pourtant nous ne sommes pas à plaindre, ayant pour la plupart un toit, à manger et de quoi nous vêtir. Et les quelques restrictions imposées ne devraient pas nous empêcher d’être créatifs, y compris en relations sociales d’ailleurs. N’avons-nous pas des téléphones connectés, des ordis et plein de moyens de garder le lien avec ceux que nous aimons?

Et pour nourrir notre émerveillement chaque jour, une fleur, un arbre coloré, un écureuil, une éclaircie dans des nuages aux formes variées,…