Coton natif!

Coton natif!

C’est quoi cette espèce d’épi de maïs bizarre?

C’est une gousse de Kapok mûre à point pour récolter la fibre. Elles ont effectivement environ la taille d’un bel épi de maïs, et nous avons ouvert celle-ci pour découvrir l’intérieur. les graines sont enrobées d’une bourre cotonneuse que l’on récoltait traditionnellement pour bourrer coussins et matelas. C’est très doux au toucher et pour la photo, nous avons juste déballé un seul grain. c’est donc très gonflant comme matière, une intéressante fibre naturelle.

Cela pousse sur des arbres qui peuvent atteindre une bonne taille et se garnissent de ces grosses gousses, vertes d’abord, puis brunâtres au moment de la maturité.


Samedi de Pâques à Paksé 2

Voici le monumental escalier qui mène au grand Boudha. Nous l’avons gravi, puis redescendu. Il est bien pentu et les marches sont étroites et irrégulières. On peut aussi se rendre là-haut par une route qui fait un bon détour et je crois que l’accès est payant pour les véhicules

 

 

Sur place, on constate que la grande statue a beaucoup de petits frères, tous assis dans la même position et alignés sur une estrade. Cela donne l’impression qu’il y a encore des gradins libres, et certaines personnes en offrent un de plus pour acquérir du mérite. Juste pour une idée des proportions, les « petits » ont une stature humaine

 

Cette dernière image est à l’embouchure de la rivière Sé. Car le nom de la ville « Paksé » signifie « bouche de la Sé ».

On voit en face les gros tas de sable et le début de la zone de travaux de réaménagement des berges, qui devraient être terminés en 2021.


Pâques à Paksé

Pâques à Paksé

Nous avions déjà repéré cette petite église lors d’un précédent passage et là, au matin de Pâques l’occasion était trop belle, nous y sommes allés.

C’était émouvant de chanter les chants de la résurrection dans la langue du pays, et de découvrir cette petite communauté vivante.


Samedi de Pâques à Paksé

Samedi de Pâques à PakséDans la fraîcheur matinale encore préservée par une légère brume, nous avons traversé le Mékong et attaqué la sérieuse rampe d’escalier qui monte jusqu’à l’immense statue de Boudha qui veille sur la ville.

 

 

 

Samedi de Pâques à PakséSamedi de Pâques à Paksé

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le voilà de face, puis de dos, vous remarquerez qu’entre les deux photos le temps s’est levé. Le chemin de montée est en cours d’amélioration, le tronçon du haut est en tain de se transformer en un bel escalier à marches anti dérapantes. Avant cela devait être un sentier de terre pentu, glissant par le sec et hyperglissant par la pluie.


Hard rocker sans doute!

Imposant!

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Imposante sculpture métallique devant cette maison qui abrite le siège d’une entreprise de construction. Malgré son apparence de robot métallique, je doute qu’il soit capable de jouer de sa guitare, mais son créateur doit s’être bien amusé à souder et peindre l’ensemble. Il y a des créatifs par le monde.

Encore une des rencontres amusantes que l’on peut faire en se promenant dans Vientiane.


Jardins urbains.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ils sont très tendance en Europe, les potagers urbains qui amènent un peu de verdure au coeur du béton citadin.

Au Laos, aussi. Il suffit de se promener un peu et d’observer les bords de routes et chemins. S’il y a de la terre disponible, il y aura de la citronnelle, ou un papayer, ou quelques fleurs, un petit arbre peut-être. Et s’il n’y a pas de terre, on cultive en conteneurs, soit des pots à fleurs pour ceux qui ont les moyens d’en acheter, ou de la récup en tout genre: boîtes de sagex, pneus, seaux à peinture,…

On cultive: des herbes aromatiques, des petits oignons, de la salade, des aubergines, des haricots longs, des tomates,de la moutarde et divers choux à feuilles… et aussi assez souvent une plante épineuse  pour éloigner les mauvais esprits.

 


Curry soupe (kèng cari)

Curry soupe (kèng cari)Quand il fait froid ça réchauffe, quand il fait chaud ça hydrate, en tout temps donc, quoi de meilleur qu’une bonne soupe?

Celle-ci se compose de légumes colorés: carotte, navet blanc, courge et patate douce, un gros oignon et un peu d’aïl.

On fait revenir dans un peu d’huile.

 

Curry soupe (kèng cari)

 

On y ajoute de la poudre de curry jaune, puis on mouille à l’eau et ajoute sel et bouillon selon les goûts. On mijote jusqu’à presque cuisson des légumes.

 

 

 

 

Curry soupe (kèng cari)On va y ajouter du lait de coco et des cubes de tofu, pour une version végétarienne. Puis on poursuit la cuisson quelques minutes.

On pourrait aussi y mettre de la viande de poulet déjà cuite, ou alors faire revenir un peu de viande au début, avec les légumes.

 

Curry soupe (kèng cari) 

 

Et voici la présentation finale, dans un bol avec un peu d’oignon vert ou de coriandre pour faire joli. On mange avec du riz blanc juste cuit nature.

 

 

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Mékong encore(Louang Prabang)

Mékong encore(Louang Prabang) 

 Les bords de fleuve sont des lieux toujours vivants. Outre les petits potagers des berges, les enfants qui se baignent, on y exploite aussi le lit de la rivière pour les bétonnages humains. Ici une installation de lavage de gravier.

 

 

Mékong encore(Louang Prabang)Ici un pont de saison sèche pour traverser la rivière près de son embouchure dans le Mékong. Les eaux sont basses et il y a comme une plage de sable et de rochers. Les eaux claires de la rivière vont se fondre dans le fleuve qui est toujours assez opaque.

 

 

Mékong encore(Louang Prabang)C’est bientôt le coucher du soleil, et certains l’admireront depuis les rochers.

D’autres auront pris l’un des nombreux bateaux qui proposent un « sunset » tour.

A Louang Pra Bang, développement touristique oblige, on croise beaucoup plus de laotiens qui parlent l’anglais qu’ailleurs au Laos.


Jardin botanique

Botanique

Lors d’une visite du jardin botanique à Louang Prabang, nous avons croisé cette belle fleur de la famille des zingibéracées(gingembres) qui fleurit en cette saison. Les plantes de cette famille, outre leurs vertus culinaires, aromatiques et thérapeutiques se caractérisent par des floraisons assez spectaculaires.Le curcuma, à racines jaunes, fleurit en saison des pluies et c’est aussi très joli.

 

Nous avons aussi admiré cet arbre, de la famille des ficus dont les racines apparentes sont vraiment impressionnantes. Rien sur cette photo ne donne l’échelle, mais en approximation, le rocher a la hauteur d’un homme.

Le jardin botanique de Louang Prabang est le seul du Laos. C’est un hollandais passionné qui l’a créé sur un terrain d’une quarantaine d’hectares qui appartenait autrefois à un prince du lieu. Après huit ans de travaux, le site a ouvert au public l’an dernier. Comme c’est une initiative privée, les prix d’entrée sont assez élevés, et le lieu n’est pas encore envahi par le tourisme de masse.

C’est très bien fait, les plantes sont groupées par familles ou par thématiques, en petits îlots que l’on visite les uns après les autres.

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