Vie du fleuve à Louang Prabang

A Vientiane, il y a toujours peu d’embarcations sur le Mékong, probablement aussi à cause de la frontière toute proche avec la Thaïlande. Il y a une petite vie de bord de fleuve avec les jardins potagers de la saison sèche, et quelques personnes qui tentent leur chance à la pêche, mais cela reste assez limité.

A Louang Prabang, il y a plus de trafic, des bacs reliant les rives, et des pirogues pour se rendre d’un village à l’autre. Sans compter les bateaux à promener les touristes qui sont nombreux. C’est toujours un plaisir de regarder couler l’eau en observant toute cette petite vie du fleuve.

Vie du fleuve à Louang PrabangVie du fleuve à Louang Prabang

 

 

 

 

 

 

 

Pirogue bien remplie pour alimenter le marché de l’autre côté!

Vie du fleuve à Louang Prabang

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bateau qui emmène les touristes au jardin botanique de « pha tad kè ».

On remarquera les magnifiques boiseries et …le siège du pilote!


Route de l’impossible

Route de l'impossible

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Route de l'impossible

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Route de l'impossible

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La nouvelle route de VangVieng à Louang Prabang est plus directe que l’ancienne, mais passe par un col à environ 1800m. Elle grimpe dans un paysage assez désolé, qui était probablement recouvert de forêts dans les temps anciens, mais qui maintenant n’est recouvert que de petits buissons qui n’arrivent pas à empêcher l’érosion et les glissements de terrain. En particulier le tronçon le plus haut de la route est sujet aux glissements de terrains, et des travaux de consolidation sont en cours depuis longtemps. La route est ainsi souvent fermée pour une heure, puis ouverte une demi-heure pour laisser passer le trafic, et refermée ensuite. Il va sans dire que sur le secteur concerné, on roule sur la route en chantier: terre rouge et cailloux, à quoi s’ajoute une forte pente.

Le jour où nous y avons passé en simples touristes ayant pris un billet de minibus pour Louang Prabang, nous avons vite réalisé un trafic inhabituel sur cette route. En effet, il y avait tout un rallye de chinois, grosses voitures numérotées qui avaient l’air de « faire le Laos ». A l’endroit en question, nous avons donc stoppé, et attendu bien sagement en colonne. Mais les chinois sont d’autre caractère, ils ont commencé à dépasser, à se mettre en double ou triple file, ce qui a donné une belle pagaille quand la route a été ré-ouverte et que les voitures dans l’autre sens ont commencé à descendre.

Puis ils sont montés à l’assaut du tronçon difficile, en parallèle et certaines voitures ont bien sûr calé. Notre chauffeur de minibus s’est mis sur le côté, avec deux collègues et nous avons attendu que le passage se dégage. Ils ont finalement passé en force tous les trois et nous avons spontanément applaudi en arrivant en-haut. Pour ce type de véhicule, le re-démarrage en côte dans ce genre d’endroit est à éviter. A part cela, nous aimons bien cette route de montagne qui nous fait sentir « à la maison ».

Route de l'impossible

 


Vang Vieng 2

Vang Vieng 2Vang Vieng 2

 

 

 

 

 

 

 

Vang Vieng 2Vang Vieng 2

 

 

 

 

 

 

 

Une des raisons d’aimer Vang Vieng c’est que l’on peut se promener dans la nature sur des chemins aménagés. Nous avons fait une petite ballade jusqu’à la grotte de Lusi en traversant les rizières où paissent vaches et buffles, puis un bout de forêt où il y a toujours quelque chose à regarder. Soit des bestioles insolites, des arbres tropicaux, des fleurs et des fougères. C’est à l’ombre au pied de la montagne, d’où une fraîcheur bienvenue. Une odeur un peu fade et entêtante nous a fait lever la tête et nous avons découvert les fleurs de ce palmier.

Vang Vieng 2


Château d’Oex? Non ! Vang Vieng(3)

Château d'Oex? Non Vang Vieng(3)

En saison sèche, une entreprise chinoise fait voler des montgolfières pour les touristes. Cela amuse ceux qui volent et qui payent, et ceux qui regardent.

Le jour où nous les avons vues, les thermiques avaient l’air un peu compliqués, et alors que l’une s’élevait facilement, l’autre a traîné longtemps à basse altitude, malgré l’usage intensif des brûleurs. Elle a réussi à repartir quand même.

Château d'Oex? Non ! Vang Vieng(3)


Vie de la rivière (Vang Vieng 1)

Vie de la rivièreIl était une fois une petite ville à la campagne dont les habitants tiraient subsistance du riz de leur rizières, de leurs cultures maraîchères, de la splendide rivière aux eaux claires et de la forêt. L’endroit était si beau que bientôt de nombreuses personnes eurent envie d’y venir pour se reposer et se défouler du stress des villes.

Vie de la rivièreLa nature étant splendide, les jeunes touristes affluèrent pour des activités sportives. Puis il leur fallut des distractions nocturnes: arrivèrent donc le bruit et les substances altérant la conscience. Une autre catégorie de touristes commença à émerger: les autocars d’amateurs de paysages venus du monde entier s’y intéressèrent.

Vie de la rivièreEn parallèle, un grand pays voisin vint à la rescousse et commença le chantier d’un train du Nord au Sud de la région. Du coup les investisseurs arrivèrent et au lieu des petites auberges familiales se mirent à construire de grands complexes hôteliers. Encore aujourd’hui, des dames cueillent les algues de la rivière pour les consommer.

Vie de la rivièreAu matin, on y fait même la vaisselle du banquet du soir d’avant.

Petite ville quel est ton avenir? Ta rivière gardera-t-elle ses eaux claires?

Vang Vieng février 2018


Mode

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clic sur les images pour voir en grand!

Un fois n’est pas coutume, une petite page mode pour vous montrer  la couture de la semaine. Un sac confectionné avec une reste de soie. En effet, étant donné que nous rentrons bientôt, j’essaye de finir mon stock de restes de tissus avant de partir. J’ai essayé de prendre mes photos dans la lumière du matin, mais la couleur est difficile à saisir, d’ailleurs même en vrai on ne sait pas vraiment si c’est du violet foncé, du bordeaux ou un brun tirant sur le lie de vin.

La photo de pied montre un exemplaire de mes nouvelles « keup ». Oui ici on aime le brillant, le clinquant, le kitsch…alors profitons-en à fond! En fait, je les ai achetés à cause de la semelle qui a juste la bonne consistance: pas trop souple, pas trop dure et une bonne résistance. J’ai déjà eu ce type de chaussure en un peu moins « chargé ».


Matinales de jardin

Matinales

Dans une ville qui peut parfois être chaude et poussiéreuse, quel privilège que d’avoir un petit coin de jardin à entretenir. D’ailleurs la plupart des gens ici jardinent. Ceux qui n’ont pas de terrain récupèrent une ou deux caisses en sagex, ou un vieux pneu, ou des seaux à peintures,…et plantent au moins quelques plantes aromatiques ou trois salades au bord de la rue.

C’est typiquement une activité de saison sèche, en saison humide, les légumes que l’on aimerait cultiver sont en général ravagés par les pluies. Par contre, il pousse toutes espèces de choses comestibles, en particulier des lianes dont on peut manger les feuilles, des fougères et les nouvelles feuilles de certains arbres.

Dans mes orchidées ce matin, un petit habitant discret qui a adapté sa couleur au milieu. Cette petite grenouille est nocturne, et pendant le jour , elle dort. Elles aiment les coins discrets, nous en avons parfois dans les chaussures ou les parapluies qui sont devant la maison, et même parfois dedans.

Dans mon jardin, des salades, des plants d’aubergines, des fleurs, des tomates au pied du papayer, de la coriandre et du persil. Ce dernier ne peut pousser qu’en hiver, les autres saisons sont trop chaudes et il ne vient pas. J’ai aussi semé de la moutarde lao que je repiquerai partout derrière les salades, c’est une culture facile.

Matinales


Oiseau en cage

Dans les plaisirs de l’apprentissage de la langue, il y a celui de commencer à comprendre certaines histoires que notre enseignant aime à nous raconter.

Ainsi, pour illustrer que les points de vue sur une situation diffèrent suivant qui la regarde, nous avons eu droit à l’histoire de l’oiseau en cage.

Un homme se promène en portant un oiseau dans une cage.

Il croise en premier quelqu’un qui lui dit « pèn ta sèp », c’est à dire il a l’air bon(à manger).

Poursuivant son chemin, il rencontre un autre personnage qui veut prendre l’oiseau chez lui pour le nourrir et le garder.

Une troisième personne veut libérer l’oiseau pour qu’il retourne vivre dans la forêt.

Un quatrième arrive qui suggère d’emmener l’oiseau au jardin zoologique pour que les enfants du pays puissent connaître l’existence de cette variété d’oiseau au Laos.

Le cinquième passant ne montre aucun intérêt.

Lecteurs, quelle serait votre position?

Et quelle est la réaction la plus probable au Laos? Et en Suisse?

 


Grotte Lusi à VangVieng

Grotte Lusi à VangViengGrotte Lusi à VangVieng

 

 

 

 

 

 

 

Grotte Lusi à VangViengA VangVieng, ce que nous apprécions est qu’il y a quelques promenades à pied dans la nature que l’on peut entreprendre librement. Nous sommes donc partis sur le chemin qui mène à la grotte Lusi, juste pour la ballade qui traverse les rizières laissées aux vaches en ce moment, puis un joli bout de forêt.

 

Grotte Lusi à VangViengA priori, nous n’avions pas l’intention d’aller dans la grotte, sachant qu’il faut d’abord y grimper par des échelles et que c’est assez escarpé. mais le gardien du lieu, un monsieur pas très jeune non plus, nous a convaincus en disant qu’il nous accompagnerait. Nous étions les seuls visiteurs à ce moment.

Effectivement, ce fut assez physique, et arrivés à l’entrée de la grotte, rebelote, il faut descendre des échelles pour entrer. L’intérieur n’est pas éclairé et on assure son pas à la lumière des frontales. Nous étions quand même rassurés d’être accompagnés.

Grotte Lusi à VangVieng

 Et c’est donc de ce lieu que nous venons vous présenter nos meilleurs voeux pour l’année 2018!

P.S. le monsieur qui nous a accompagnés nous a ensuite descendu un grapefruit d’un arbre qui se trouvait là et n’a rien demandé pour son service. Nous lui avons demandé combien il voulait, et offert les 10000 kip énoncés de bon coeur.

 


Un mariage

Un mariageLe 23 décembre, nous étions au mariage d’une collègue dans un village proche de VangVieng. Nous sommes partis de Vientiane vers 06h du matin pour arriver vers 11h30, juste à temps pour le repas sous les tentes dressées dans la cour de l’école primaire. Terrain ombragé de magnifiques arbres, heureusement car il faisait grand beau temps et chaud.

 

Un mariageA l’entrée de la cantine, un hall d’honneur fleuri(artificilles les fleurs!) et sur les chevalets, les photos romantiques du jeune couple. On va chez le photographe, et on se fait plaisir avec des vêtements d’apparat et un décor « de prince et de princesse ».

 

 

 

Un mariageCe hall d’honneur est aussi le lieu oû le jeune couple et leurs parents accueillent les invités, et on en profite pour faire des photos avec le jeune couple. Vous remarquerez les poignets des mariés portant encore les cordelettes de la cérémonie de baci du matin.

 

 

Un mariageQuand tout le monde est là, on passe au buffet, et chacun se sert. On est ravitaillé régulièrement en boissons, et la bière nationale, aux glaçons, coule libéralement. La musique joue à plein et l’animateur du jour invite les gens à venir danser par groupes, une manière aussi de faire des présentations