En- haut

Quelques fois, il est bon de prendre un peu de recul et d’altitude par rapport à son quotidien. C’est ce que nous fîmes ces derniers jours, par un temps splendide qui nous permît de profiter à fond de la vue, de la flore et de tout ce que la marche en montagne peut apporter.

En- haut

Et de retour, les belles images restent à l’intérieur, et la distance prise donne une énergie nouvelle pour reprendre la vie usuelle.

 


Folle avoine et bon blé.

Au bord du champ de blé presque mûr, cette jolie graminée bleutée. Elle aime le même terrain que le froment nourricier, profite des mêmes nutriments, ressemble à de l’avoine mais ce n’est que de la folle avoine, une mauvaise herbe comme on dit.

Ainsi va la vie, au bord de nos meilleurs projets, s’épanouit parfois inutile mais néanmoins présente une plante de notre imagination, jolie mais futile.


A l’écoute?

Il éveille, chaque matin, il éveille mon oreille pour que j’écoute comme écoutent des disciples.Le Seigneur, l’Eternel, m’a ouvert l’oreille et je n’ai point résisté. La Bible, Esaïe 50, 5.

Dans mes préparatifs(mentaux) au départ vers ce pays si différent, diverses lectures et certaines craintes de perdre mes repères culturels et de ne pas savoir être là-bas. Un prise de conscience de la nécessité de savoir voir et écouter avant de se positionner.

Ecouter, c’est accueillir l’Autre.

Ecouter, se donner du temps.

Ecouter, avec ses oreilles certes, mais aussi avoir des yeux pour voir, et un corps pour ressentir.

Ecouter et rester soi-même vivante.


A roille!

Les anglais disent « it’s raining cats and dogs » pour désigner une forte pluie.

En français, on dira qu’il pleut des cordes, ou on parlera d’une pluie battante.

Et chez nous les vaudois, on dira qu’il pleut « à roille ».

« Roiller », c’est aussi taper, battre. D’ailleurs dans les temps anciens l’instituteur du village s’appelait aussi le « roille-gosses ». Autre temps, autres moeurs…

Tout cela inspiré par la météo d’un 8 juillet bien humide.


Le jour après la pluie

Peut-être avez -vous déjà remarqué qu’après une bonne pluie, quand le beau temps revient, la luminosité est toute particulière, comme si l’air avait été lavé. Dans ces jours-là, on voit plus loin, et de mon balcon, le Seigneur des alpes européennes apparaît dans sa splendeur.

Le jour après la pluie

Bon, là j’ai un peu abusé du zoom, … une perspective plus réaliste ci-dessous.

Le jour après la pluie

 


Petite peste!

Petite peste!Quelle mignonne petite fleur! Et pourtant quiconque jardine quelque peu reconnaîtra dans cette innocente fleurette l’ennemi à abattre. C’est un liseron, une plante qui entoure n’importe quel support de ses vrilles, et prolifère à grande vitesse. Ses racines, filiformes et traçantes sont redoutables. Vous en voyez une et potentiellement, il y en a déjà partout. Seul un arrachage systématique et persévérant en viendra à bout. Pour les cas graves, Dr chimie a quelques ressources, mais beurk, ne polluons pas!


Partir(suite)

C’est quitter…Un lieu que l’on aime et où l’on a ses repères qui font que l’on s’y sent à la maison. Suivant le regard qu’on lui porte, on lui trouve soudain une étrange beauté.

Partir(suite)

 


Voyez les lis des champs

Voyez les lis des champsConsidérez comment croissent les lis des champs, ils ne travaillent ni ne filent, cependant, je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.

Si Dieu revêt ainsi l’herbe des champs, qui existe aujourd’hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison?

Jésus, dans la Bible, Matthieu 6, 28-29

 

 

Voilà pour recadrer nos inquiétudes…qui finalement ne nous servent à rien sinon à nous pourrir la vie. Non, ce ne sont pas des lis sur la photo, mais de simples coquelicots, frêles et éphémères, mais quelle beauté gratuite!


Il étend ses racines vers le courant

il étend ses racines vers le courantBéni soit l’homme qui se confie dans l’ Eternel,et dont l’Eternel est l’espérance!

Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant;

Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert;

Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit.

La Bible, Jérémie 17,7-8.

 

Qu’est-ce qui me nourrit, à quelle source est-ce que je m’abreuve?

Le hêtre de la photo est énorme, si grand que je n’en ai pris qu’une partie. Pourtant le sol où il a poussé est caillouteux et peu profond. Ce qui lui a permis de croître jusqu’à sa taille actuelle, c’est la proximité d’une petite rivière qui fournit de l’eau même en été.

La citation biblique en légende est en fait le deuxième volet d’un texte qui commençait par « Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, qui prend la chair pour appui et qui détourne son coeur de l’Eternel, il est comme un misérable dans le désert… ».

L’être humain en lui même, seul, va vers le dessèchement.  il est comme privé de sa source, sa vie n’a que peu de sens, et l’angoisse n’est jamais loin. Alors que celui qui reconnaît sa finitude devant l’Eternel, qui se confie en ce Dieu qui le dépasse grandit avec assurance, même dans des situations difficiles.

 

 


Les framboises d’Emma

Emma, c’était ma grand-mère, née en 1900. Sa vie, même en Suisse, avait été marquée par les deux grandes guerres de son siècle, et les privations et restrictions.

Dans son âge avancé, elle se montrait encore gourmande, et si avec nous ses petits enfants, elle pouvait parfois se montrer généreuse, il y avait des limites à ne pas franchir.

Elle avait planté en bordure de son jardin un ou deux pieds de framboises particulièrement appétissantes, longues et parfumées. Et donc interdiction formelle à nous, ses cinq petits enfants qui vivions juste à côté, d’y toucher.

Bien sûr, je vous laisse imaginer la suite…

Les framboises d'Emma

Aujourd’hui encore, quand je vois cette variété chez mon voisin j’ai immédiatement une pensée pour ma grand-mère Emma.