De Ban Kapeu à Vientiane,bis.

De Ban Kapeu à Vientiane,bis.Mercredi à 16h 30, nous avons donc quitté la ferme de Kapeu et son jardin plein de surprises pour aller nous poster au bord de la route n°13, la grande route qui traverse le Laos du Nord au Sud. Notre amie de Sékong nous avait acheté de tickets de bus, qu’elle donne ensuite au chauffeur du bus avec mission de s’arrêter pour nous à Ban Kapeu.

De Ban Kapeu à Vientiane,bis.Nous avons aussi le n° de tél portable du chauffeur pour pouvoir l’atteindre. Heureusement le temps est couvert, mais sans pluie importante et le bus arrive et s’arrête pour nous prendre. Celui-ci a l’espace bagages en-bas, et on monte un escalier pour arriver à l’espace couchettes.

 

De Ban Kapeu à Vientiane,bis.Le bus s’ébranle et commence sa montée vers Paksong. C’est l’heure des petits camions de choux, il en sort de partout, qui partent comme nous en direction de Paksé. Les autres produits de saison sont les concombres et les ananas. A Paksé arrêt souper, nous achetons des petits pains cuits à la vapeur farcis de viande, une spécialité d’origine vietnamienne.

Puis la nuit tombe, et le rythme s’accélère, car nous roulons maintenant en plaine. Par moments, on croit que la route est lisse, mais quelques bonnes secousses nous ramènent à la réalité, nous sommes toujours au Laos. On essaye de dormir, et tout à coup arrêt presqu’au milieu de nulle part. Beaucoup de gens sortent, et en regardant par la fenêtre, nous comprenons que c’est un arrêt pipi. Tout le monde y va, les messieurs à gauche, les dames à droite. Nous avons aussi eu d’autres arrêts du genre dans des lieux avec toilettes, heureusement. La nuit se poursuit, tout le monde est dans une semi-torpeur, on dort un peu. Puis tout à coup, on nous distribue des serviettes rafraîchissantes, l’aube commence et nous sommes dans les faubourgs de Vientiane. On arrive à la gare de bus, un peu sonnés, et on se trouve un touk-touk qui nous ramène à domicile. Il est environ 06h30.


De Ban Kapeu à Vientiane

Après une longue nuit dans le bus, nous voici de retour à Vientiane. Nous avons eu un trajet sans histoires, à part que cela secouait autant que d’habitude et que nous n’avons donc que très peu dormi.

Le bus s’est arrêté exprès pour nous prendre à Ban Kapeu, qui est le village où habitent nos amis et où se trouve la ferme-école-essais agricoles- bureaux du SFE.

Cette fois-ci, nous avons logé au village, dans cette maison-ci.

De Ban Kapeu à Vientiane

N’est-elle pas jolie? Ne vous y laissez pas prendre, les aménagements intérieurs sont très simples, les finitions(c’est quoi ça?) indescriptibles, et nos amis ont dû bien travailler pour y être tant soit peu à l’aise. Ils sont vraiment immergés dans le village et ont la visite de tous les enfants du coin. Et aussi des animaux: poules, canards, vaches,…

Nous avons passé la journée d’hier à la ferme, qui est isolée au milieu de ses champs et jardins d’essais. C’était juste très intéressant d’y être une fois en saison des pluies. Tout est vert, et certaines plantes ont une croissance particulière à ce moment. En plus, il sort plein de papillons et c’est un régal pour les yeux.

De Ban Kapeu à VientianeDe Ban Kapeu à Vientiane

 

 

 

 

 

 

 

 

De Ban Kapeu à VientianeDe Ban Kapeu à Vientiane

 

 

 

 

 

 

 

 

De Ban Kapeu à VientianeDe Ban Kapeu à Vientiane


D’Attapeu à Sékong

D'Attapeu à Sékong

Attapeu, à l’extrême Sud du Laos est un chef lieu de province qui s’étale dans un beau méandre de la rivière Sékong. C’est une petite ville d’une certaine étendue entourée de montagnes que nous n’avons pas toutes vues car en ce début de saison des pluies fort attendu, il pleuvait enfin « pour de vrai ».

D’aucuns disent que la signification du nom « Attapeu » est « bouse de vache », je n’ai pas vérifié. Par contre ce que j’ai vu, c’est que même sur les trottoirs des grandes avenues du centre ville, on trouve la galette bovine typique. Cette ville est très étendue, et entre les grandes avenues, on trouve les rues en terre rouge et les animaux domestiques du pays: poules, canards, cochons, vaches et chiens.

D'Attapeu à Sékong

Nous reprenons le bus pour nous rendre à Kapeu, un trajet d’environ 110 km, que nous parcourons à environ 30km/h. Nos yeux font une cure de couleur verte, car avec l’arrivée de la pluie, tout se met à pousser. Cette fois-ci, les rizières sont inondées, ou en bonne voie de l’être. Sur ce trajet, on se rend bien compte que le Laos est un pays de forêt, et d’agriculture familiale.

Tout à coup le bus s’arrête, le chauffeur et son assistant descendent, que se passe-t-il?

D'Attapeu à Sékong

Quelques petits poissons pour le prochain repas? Ils sont trop petits, ou trop chers. Nous repartons. Et quelques minutes plus tard c’est un nouvel arrêt.

D'Attapeu à Sékong

Et cette fois, ces messieurs ont l’air encore plus intéressés et excités, il faut dire que la bête est spectaculaire. Le prix l’est peut-être aussi, car nous repartons bredouilles.

Et après de multiples arrêts pour embarquer, débarquer des passagers, c’est ànotre tour de demander à descendre au bord de la route à Ban Kapeu où nous sommes attendus.


Rivière Sékong

Rivière Sékong

Nous voilà pour quelques jours dans le Sud, ici c’était samedi au bord de la Sékong qui comme vous le voyez à sa couleur vient de bénéficier des premières pluies de la saison. En cet endroit, il y a un bac pour traverser, un plus gros que ça qui peut embarquer des voitures. Mais pour les piétons et les motos, cette petite embarcation suffit.

La saison des pluies a ses charmes: un temps agréablement frais quand il pleut, un surgissement de vert partout. Pour les arbres c’est une sorte de printemps, et beaucoup font de nouvelles pousses. beaucoup de fleurs et de papillons sortent aussi maintenant.

Rivière Sékong

Nous étions à Sékong pour une rencontre de board de notre organisation, presque tous les expat y étaient. Nous avons ensuite passé le dimanche ici à Attapeu avec ceux du Sud qui ne sont pas encore partis en vacances. Une belle journée, un bon temps du dimanche matin ensemble.Et l’après-midi  une piscine presque déserte pour nous tout seuls. Cette piscine est nouvelle et comme il faisait couvert, il n’y avait personne d’autre que nous et je pense, les enfants des tenanciers.

Rivière Sékong

 

Nous sommes actuellement dans les bureaux du SFE d’Attapeu où Etienne passe en revue tous les ordis, licenses et accessoires y relatifs alors que j’ai un peu de temps pour de la correspondance et autres écritures. Il a bien plu cette nuit, et ce matin c’est encore tout couvert et il pleuvine.


Il me dirige près des eaux paisibles…

 

Il me dirige près des eaux paisibles...

L’Eternel est mon berger. je ne manquerai de rien.Il me fait reposer dans de verts pâturages, il me dirige près des eaux paisibles.Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, à cause de son nom…(Psaume23)

 

C’est bon de savoir que le berger est en charge, que c’est Lui qui conduit, et qu’Il conduit vers les eaux paisibles, qui désaltèrent et reposent.


Incendie

Cette nuit vers minuit, nous avons été réveillés par du bruit dans le quartier. Nous avons vite compris qu’il s’agissait d’un incendie, et pas très loin. Le temps de le réaliser et de s’habiller, des gens venaient nous chercher pour nous évacuer. Le courant n’était pas encore coupé, et en plus des flammes de l’incendie, il y avait des étincelles électriques le long des câbles. Dans la rue, beaucoup de gens du quartier, et la dame d’à côté qui était contente de nous voir sortir et avait peur pour nous.

Comme toujours dans ces cas-là, il nous a semblé que les pompiers mettaient long à arriver. Il n’y a pas des bornes hydrantes comme chez nous, la distribution d’eau étant trop parcimonieuse pour permettre l’utilisation de ce genre de matériel. Il est d’abord venu un gros camion citerne orange avec une lance sous pression, puis je pense des camions du centre ville un peu plus équipés.

Cela fait drôle de quitter sa maison en pleine nuit avec une bouteille d’eau, son sac à main et son ordi+ ses papiers et de ne pas savoir si on va y revenir ou pas.

Bienheureusement, il avait un peu plu avant dans la soirée, et le temps était calme et sans vent. Les pompiers une fois sur place, le sinistre a été assez vite maîtrisé et nous avons pu regagner notre lit, tristes et secoués quand même.

Notre coin de quartier ne sera plus le même, car le tailleur chez qui Etienne s’est fait faire deux chemises, le réparateur de moto qui nous a gonflé les pneus de vélo, la petite famille chez qui nous achetions régulièrement des bananes et la coiffeuse ont vu leurs maison entièrement détruites. Je pense qu’il y a encore une ou deux boutiques sinistrées de l’autre côté du carrefour, en particulier un magasin de TV dont on dit que le feu est parti.

Nous sommes tristes pour tous ces gens que nous connaissons encore peu, mais qui sont quand même familiers et verrons s’il y a moyen des les aider.

 

 

Incendie

Disparues toutes les petites enseignes entre le transformateur et le mur à colonnes. La maison qui fait l’angle est encore debout, mais elle a probablement de sérieux dégâts d’eau. Entre le mur à colonnes et celle-ci, c’est l’allée qui mène chez nous.


Une journée près de la Namsong

Une journée près de la NamsongJeudi matin la journée a commencé dans une très belle lumière, le soleil étant revenu après les orages de la nuit. Nous voici donc partis pour un petit tour en bateau pirogue sur la rivière. Le niveau d’eau étant plutôt bas, nous avons admiré la technique de notre pilote pour choisir son chemin entre les endroits en trop basses eau et les rochers.

Une journée près de la Namsong

On passe sous des passerelles artisanales. On voit une petite fraterie de quatre enfants qui se baignent et jouent au bord de l’eau. Le plus jeune a probablement deux ans, et encore bien un air bébé. Il est à la garde des aînés j’imagine.

 

Une journée près de la NamsongLa fin de la journée nous trouve encore au bord de la rivière, et cette fois-ci, c’est un pêcheur qui jette son filet.

Lui est debout dans l’étroite pirogue, et son fils se tient sagement assis à l’autre bout de l’embarcation.

 

 

Une journée près de la Namsong

 

Voici quelques pirogues qui promènent des touristes, l’heure juste avant le coucher du soleil donne aussi une bonne lumière.

 

 

 

Une journée près de la NamsongVoilà, la journée se termine. Et nous avons encore plein d’images en mémoire, comme le « bain » du tracteur agricole au milieu de la rivière, puis un peu plus tard le lavage du touk-touk à touristes.

 


Aux chutes de Kaeng Nuyi

De notre séjour à VangVieng nous restent quelques bons souvenirs et de belles images.

Un jour un peu couvert, donc pas trop chaud, nous avons loué deux vélos du pays pour faire une petite excursion jusqu’aux cascades de kaeng Nuyi à 6 km de la ville. Nous voilà donc partis sur nos petites montures robustes, à larges pneus et sans vitesses. La route des cascades est en terre, assez caillouteuse et comporte bien sûr les habituels nids de poules et ravines. Il fait chaud bien que ce soit le matin, et cela monte légèrement.

Nous traversons un village K’mou, très bien entretenu avec de beaux champs et rizières bien travaillés. Nous croisons quelques dames le long du chemin, qui sont allées à la cueillette des pousses de bambous et des herbes dont elles assaisonneront leur repas.  Il y a aussi des pâturages avec les petites vaches rousses du pays, et quelques buffles.

Les cascades sont jolies, bien qu’en cette saison il n’y ait que peu d’eau. Il n’y avait que peu de monde, et la promenade pour dans la forêt tropicale pour accéder aux chutes nous a ravis.

Aux chutes de Kaeng NuyiAux chutes de Kaeng Nuyi

 

 

 

 

 

Aux chutes de Kaeng NuyiAux chutes de Kaeng Nuyi

 

 

 

 

 


Au vert!

Au vert!

Voilà, ce blog a été laissé en friche quelques temps parce que nous étions partis nous mettre au vert à VangVieng, à environ 150km au nord de Vientiane. Il y coule une fort jolie rivière, la Namsong et nous avons bien profité de notre séjour. Pour des petits Suisses, se retrouver ainsi avec une rivière et des montagnes, cela faisait un bien immense.

Les montagnes sont en roche karstique noire, et la forêt vierge monte jusqu’en-haut, ce qui les rend peu praticables sans un guide du pays, et la chaleur de saison n’incite pas beaucoup à ce genre d’expédition.

Par contre il y a des grottes à visiter, et des cascades et pour ces endroits les accès sont bien aménagés.

Au vert!


jardin encore: mon sport favori

Régulièrement, le matin avant qu’il fasse trop chaud, je me bouge en entretenant notre coin de jardin. Il y a toujours des bouts de branches, des feuilles mortes, des pétales de fleurs à ramasser et balayer. Des pétales de fleurs? Oui, grand de grands arbres fleurissent comme nos tamarins, magnifiques grosses fleurs rouges qui finissent par tomber par terre. Elles atterrissent dans notre allée et sous le couvert et si l’on veut garder un aspect entretenu à tout cela, il y faut un bon coup de balai.

Si certains spas ici proposent des saunas, cela doit être pour les expats qui vivent avec la clim réglée en dessous de 20 °C…car une petite heure de jardinage matinal pépère suffit à faire transpirer tout ce qui est possible.

Surtout quand on termine en brûlant le produit du ratissage.

jardin encore: mon sport favori