Ma gazinière et moi

Ici en ville de Vientiane, la cuisine se fait au gaz. Chaque cuisine est donc équipée de son réchaud ou de sa cuisinière à gaz. La mienne a un four, à gaz aussi, que j’apprivoise petit à petit. J’ai déjà fait deux fois du pain, qui a assez bien réussi. Ce four ne chauffant que par en bas, il faut faire attention de ne pas griller ses créations par en-dessous. Et c’est difficile d’avoir assez de chaleur en-haut pour obtenir une belle croûte dorée.

Hier, j’ai décidé de tenter des pains d’épices, avec du miel thaïlandais qu’on trouve au magasin ici et des épices à pain d’épices de la Migros que j’avais emportées de suisse dans ce but. Je les ai badigeonnés au lait sucré dans le but d’avoir un peu de couleur dessus, et enfournés assez haut. Le résultat est plutôt joli à mon goût, et à la dégustation cela ressemble à ce que l’on attend.

La photo du jour sera donc moins « exotique » que d’autres.

Ma gazinière et moi


Etienne et la papaye

Comme certains d’entre vous le savent, Etienne n’en est pas à sa première expérience tropicale. Un de ses plaisirs ici est de retrouver des fruits qu’il a connus dans son enfance. Nous avons donc acheté une papaye au marchand de fruits, qui était bonne, sans plus.

Puis un jour, une dame d’à côté qui vend souvent des bananes devant son garage, avait aussi un bel étalage de papayes. Pas des cylindriques qualibrées et emballées d’une petite protection plastique comme chez le marchand de fruits, mais des longues, à la peau irrégulières. Nous en avons pris une, qu’elle nous a choisie. Et là révélation: le fruit était ferme, sucré mais avec une pointe d’acidité et juste excellent.

Etienne l’a soigneusement parée et nous l’avons mangée sur quelques jours.

Etienne et la papaye

Au passage vous pouvez admirer notre magnifique égouttoir à trois étages, bien pratique pour poser toute la vaisselle d’un repas.


Maisons pour tous les goûts(2)

Maisons pour tous les goûts(2)De l’autre côté de l’impasse qui mène à notre portail d’entrée se trouve une maison de style plus traditionnel lao, avec l’étage en bois. On en voit de moins en moins à Vientiane, la tendance actuelle étant de construire en dur. Si vous cliquez sur l’image pour voir en grand, vous remarquerez le cocotier géant à l’arrière plan, avec son beau chargement de noix.


fastfood de luxe

 

fastfood de luxe

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Hier matin nous avons fait notre première tournée en ville avec la voiture de nos collègues: gros bus diesel huyndai, un vrai char. Au retour, le premier plan était d’aller manger des nouilles dans un petit resto du quartier qui fait bon et pas cher du tout(entre CHF 1.25 et CHF2.-), dans ces cas-là on se demande pourquoi on cuisine. C’était midi, et il était bondé. Nous nous sommes donc rabattus sur la marchande de poisson grillé, et lui avons acheté un poisson, les herbes et légumes qui vont avec et du riz gluant.

Ce fast food de luxe nous est revenu à environ CHF 6.50 et nous avons pu encore manger les restes le soir.

Donc sur la photo vous avez à gauche les feuilles: chou et salade(laitue), au milieu, les légumes et condiments: germes de mungo beans, aubergines, citronnelle, piments, haricots verts chinois qu’on mange crus ici, concombre et carambole(fruit jaune à section étoilée). A droite les herbes, le must absolu de la cuisine d’ici: oignons verts, menthe, coriandre et aneth.

En haut à droite le riz dans un bol, je n’ai pas encore acheté les petits paniers de bambou traditionnels.

Et à l’arrière, Mr Poisson grillé recouvert de gros sel et farci à la citronnelle. Sur le plat de poisson, encore un sachet de vermicelles de riz.

J’allais oublier, le petit sachet à gauche au milieu qui nous a bien intrigués avant de goûter: ce sont des « greubons » ou grattons, ce qui reste quand on a extrait le saindoux du gras de cochon. Encore un truc pour donner du croustillant et du goût.

On mange de la manière suivante: on façonne une boulette de riz avec les doigts, puis on prend une feuille(chou ou laitue) dans laquelle on met la boulette+ un peu de poisson+ quelques herbes et condiments. On enroule le tout et on mange, non sans l’avoir trempé dans une sauce de poisson + piments qui n’est pas sur la photo. Les vermicelles rejoignent parfois le tout à l’intérieur de la feuille, pour la consistance j’imagine.

Menu du soir avec les restes.

Cuire les légumes au bouillon, ajouter les vermicelles. Manger dans un bol en ajoutant les herbes. Servir le reste du poisson froid avec du citron vert en accompagnement.


saison sèche

saison sècheNous sommes actuellement ici en hiver, qui est aussi en saison sèche. Il va très peu pleuvoir avant le mois d’avril. par contre, avant le retour de la pluie, la température va monter et en avril-mai, elle sera maximale(35-40°C et plus).

En ce moment nous avons frais, pour ici, et c’est rigolo pour nous petits suisses de voir les gens habillés de long. J’ai même vu au marché un commerce qui offrait bonnets et mitaines! L’an dernier il semble qu’ils aient eu une fois 9°C le matin et 16°C en journée. C’était exceptionnel, une vraie cramine. Pour le moment, on en reste à environ 25°C la journée et 18°C la nuit, ce qui est fort agréable. Ce qui est un peu moins drôle, c’est la poussière que soulèvent les routes qui ne sont pas asphaltées partout.

Au jardin, on arrose un peu pour qu’il reste vert, les arbres sont bien empoussiérés aussi. Moyennant un peu d’eau, certaines plantes comme celle de la photo s’épanouissent et ravissent nos yeux.


Verrous

VerrousDans ce pays aux grandes disparités, nous devons nous habituer à sécuriser notre lieu d’habitation selon ce qui se fait.

Nous avons donc: un solide cadenas au portail d’entrée métallique coulissant sur rail. Puis un autre solide cadenas au petit portail pour quand on entre seulement à pied. Ensuite double serrure à la porte d’entrée.

Et quand on ferme de l’intérieur, la porte d’entrée + les deux portes de la cuisine ont chacune un verrou en haut, un verrou au milieu et un verrou en bas + un bouton serrure que l’on ne peut ouvrir de l’extérieur qu’avec une clé. La tournée avant de sortir, ou d’aller se coucher prend un moment. Et il faut s’y retrouver dans toutes ces clés.

J’oublie de dire que les portes de la maison sont bien sûr doubles, avec une porte moustiquaire que l’on verrouille aussi de l’intérieur quand la porte en bois est ouverte. Quand nous sommes à domicile, nous sommes en mode porte en bois ouverte et porte moustiquaire fermée, ce qui permet d’avoir de l’air et de limiter les « yoong », les moustiques toujours bien présents.


Maisons pour tous les goûts

maisons pour tous les goûtsJuste à côté de chez nous, le mur en bas est celui de notre jardin, se dresse une maison fantastique dont je vous propose la photo aujourd’hui. Il paraît qu’elle est à louer.

Les mises à l’enquête et règlements communaux suisses sont bien loin, et en se promenant à travers la ville on voit de tout. De la petite maison en bois avec un toit en tôle aux palais les plus roccoco avec colonnes à la grecque, balcons à tous les niveaux. Chacun fait avec ses moyens et suivant ses goûts.

Enfin, cette superbe demeure colorée nous aura bien aidé à retrouver la nôtre, plus modeste, les premiers jours quand nous n’avions encore pas de repères dans le quartier.


Encore côté jardin

Encore côté jardinUne fleur du jardin pour bien commencer ce dimanche. Et l’occasion de souhaiter de belles fêtes de Noël à tous ceux pour qui cela commence aujourd’hui.

Ici aussi, nous fêterons cet après midi avec les anglophones. Et ce matin, nous allons prendre nos vélos et aller à la découverte d’une maison d’ici. Nous nous réjouissons de commencer des cours de langue, c’est prévu dès le 5 janvier, car pour le moment nos notions se limitent à ce que nous tirons du « guide du routard » et à quelques « sabaidee » probablement pas dans les règles de l’art. Ah, oui, j’oubliais nos immenses progrès en chiffres dus à la pratique du marché.


Devant la maison, le jardin.

Devant la maison, le jardin.

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Au fond du jardin qui est devant la maison, juste devant le portail d’entrée, verrouillé comme il se dit par un solide cadenas, un couvert pour mettre ses véhicules, qui se limitent pour nous aux deux vélos que vous voyez. Le couvert est aussi équipé d’un robinet et tuyau, pour laver sa voiture,…

Nous sommes dans un pays de terre rouge et de poussière, en cette saison. A la saison des pluies, de juin à octobre, j’imagine que c’est la boue rouge qui prend le relais.

La route qui passe devant chez nous est goudronnée, mais tout à coup un tronçon est plein de nids de poules et en terre. Peut-être une zone entre deux « villages » où chacun pense que c’est à l’autre d’entretenir.

Devant le couvert, vous voyez  deux bananiers en croissance.Si je me réfère à ce que je vois dans le voisinage, quand ils atteindront 2-3m de hauteur, nous aurons peut-être un régime. Je ne sais pas le temps que ça peut prendre.

Ce jardin de devant comporte aussi quelques plantes à fleurs: hibiscus, et d’autres dont je n’ai pas le nom, et aussi des plantes décoratives à feuillage coloré que l’on bichonne en Suisse dans des pots à l’intérieur.

 


Derrière la maison laotienne

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Derrière la maison laotienne, en général, une petite cour en dur couverte. c’est l’endroit de la buanderie et pour l’étendage du linge. On y accède par la cuisine, et tous les écoulements se dirigent vers une espèce de canal au pied du mur(à droite sur la photo. Vous remarquerez la machine à laver basique qui lave à l’eau froide, et le bricolage d’écoulement qui mène au-dit canal d’évacuation. C’est aussi le coin de la poubelle, et le coin favori des moustiques.

Il fait 20°C ce matin, l’hiver est là et c’est bien agréable.