Buddha park

Un endroit à Vientiane que nous n’avions pas encore visité, bien que ce soit l’une des attractions touristiques du lieu: le « boudha park ». Une collection de statues en béton faites par un sculpteur s’inspirant de la tradition boudhiste et des légendes locales.

 

La citrouille géante de la première photo représente le monde avec en-bas l’enfer, au milieu le présent et en-haut le ciel. on peut y monter par des escaliers casse-cou, c’est mieux de n’être pas trop grand, et d’en-haut on a vue sur le reste.

 

 

Comme souvent ici, les explications disponibles sont assez lacunaires et pour nous occidentaux qui ne connaissons pas bien la culture, certaines choses restent assez énigmatiques. Ils ont sur place un resto qui sert de la bonne cuisine lao, avec vue sur le Mékong.

 

 


Retour par Paksan

Retour par Paksan

 

Retour par Paksan

 

Retour par Paksantrois photos pour illustrer une jolie halte sur le chemin du retour.

Trois photos pour illustrer une jolie halte sur le chemin du retour. Dans ce village, les autorités ont interdit la culture nomade sur brûlis et les gens ont trouvé une nouvelle activité. la confection de nouilles à soupe.

Dans les grosses cuvettes en métal, la pâte faite de farine de riz et d’eau. La dame qui est assise puise à la louche bien mesurée et étale une crêpe bien régulière sur une étamine fine posée sur une marmite d’eau en ébullition,  chauffée sur le feu de bois.

Quand c’est prêt, le monsieur qui est à côté vient avec un rouleau en bois et enroule précautionneusement la crêpe dessus. Puis il la déroule sur un grand tamis en bambou, et quand il y en a trois, le troisième homme emporte le tout au séchage dehors pour environ deux heures.

Ensuite, elles passent galette par galette dans entre deux rouleaux métalliques rainurés pour couper les nouilles fines. Autant dire que les gestes sont précis, et les ratés sont recyclés pour les poules et les cochons.


jarres

jarresAprès notre journée de route, journée de visite de la « Plaine des jarres » autour de Phonsavan. Il y a de nombreux sites avec de ces jarres de toutes tailles, certaines pesant plusieurs tonnes. trois lieux ont été déminés et aménagés pour que l’on puisse visiter.

 

 

 

jarresLa région, proche de la frontière vietnamienne et de la célèbre piste Hô- Chi- Minh a été pilonnée par l’armée américaine. Beaucoup des jarres ont été endommagées, les forêts ont été détruites(défoliants).

 

 

 

 

jarresParmi les bombes larguées dans la région, des bombes à sous-munitions contenant donc des « bombinettes » de la taille d’une balle de tennis qui se sont répandues partout. On estime qu’un tiers d’entre elles n’a pas explosé, et ce sont celles-ci qui causent des accidents encore aujourd’hui.

 

 

jarresPour ce qui est des jarres, elles datent de l’âge du fer, et ont été creusées dans de gros rochers. Nous avons pu visiter une carrière où il y en a encore des inachevées. L’hypothèse la plus plausible, c’est que c’étaient des urnes funéraires, il a été trouvé des ossements dans certaines. mais était-ce leur fonction première…?


carrière et tunnel

 carrière et tunnelEn complément de notre visite de la plaine des jarres, nous avons visité le site de la carrière où les jarres ont été taillées. Ce lieu est sur le flanc d’une montagne, et le site a été aménagé(1200 marches à gravir). C’était aussi la première visite sur ce lieu pour le guide qui nous accompagnait.

 

 

carrière et tunnelEt effectivement, beaucoup de pierres à divers stades de taille. certaines déjà bien ébauchées, d’autre à peine commencées. Un mystère subsiste:comment ont-elles été déplacées vers les autres sites, qui sont quand même à plusieurs dizaines de km.

 

 

 

carrière et tunnelL’autre curiosité du lieu est un tunnel sous le sommet de la montagne, qui permet de passer d’un versant à l’autre. ce tunnel était utilisé par les combattants de la révolution. Il y a aussi tout près une caverne où ils se cachaient et stockaient sûrement du matériel.

 

 

carrière et tunnelNotre guide sortant du tunnel. Un éclairage est prévu, mais n’était pas encore installé, ce qui fait que nous nous sommes débrouillés avec les téléphones. Il n’y a que 200m de tunnel environ, mais avec des virages.

Vous remarquerez aussi sur la première photo les pins, qui sont natifs de la région paraît-il.


En route pour Phonsavan

En route pour PhonsavanLa pause de fin d’année a été pour nous l’occasion de partir découvrir la région de Phonsavan(colline du paradis) au Nord-Est de Vientiane. Cette ville et sa province s’appellent aujourd’hui Xieng Khouang. Ayant fait le voyage par route, nous avons d’abord traversé la région de Vang Vieng, avec sa belle rivière.

 

 

En route pour PhonsavanEnsuite on continue à monter comme pour aller à Louang Pra Bang, et la route sinueuse et les montagnes font que les petits suisses se sentent à la maison. Il vient un moment où l’on prend la direction de l’Est, route à virages, à flanc de montagnes, cols et villages par-ci par là. C’est une région peu peuplée.

 

 

En route pour PhonsavanEn route, on mange de temps en temps une orange achetée dans la région de Vang Vieng, des oranges douces et parfumées, un peu comme de grosses mandarines. Au bord de la route des enfants de tous âges coupent de l’herbe à balais qui est ensuite séchée au soleil. La route est longue, on arrivera de nuit et il fait froid!

 

En route pour PhonsavanEn effet, Phonsavan est à passé 1000m d’altitude, sur un haut plateau entouré de collines, et nous avons voyagé dans des jours frais. Comme la météo l’avait bien annoncé, nous avions pris de quoi mettre plusieurs couches, et braver « la bise » qui soufflait là-haut.


Noël

NoëlComme promis, notre propriétaire est venue avec une équipe d’ouvriers, une camionnette de sable et gravier, du ciment et de la ferraille réparer le trou sous notre abri.

 

 

 

 

C’étNoëlait le 24 décembre au matin, et ils ont terminé vers midi, ce qui nous a permis de passer Noël tranquilles. Nous avons à cette occasion fait connaissance avec la fille de la propriétaire, une jeune maman de trois enfants, qui était de corvée dans la maison d’à côté qui leur appartient aussi.

 

 

Noël Puis le dimanche 25 décembre, nous sommes allés célébrer dans notre lieu habituel, tout en fête pour l’occasion. vous voyez sur l’image l’un des choeurs tout bien habillé pour l’occasion. Ils chantaient à plusieurs voix, ce qui n’est pas courant par ici.


Trou

Un petit trou est apparu dans le béton sous l’abri à véhicule à l’entrée de notre jardin. Un tout petit trou pas bien grave au premier abord, comme il y en a beaucoup dans l’allée juste à côté

 

 

 

 

Cependant lundi quand notre prof de lao est arrivé avec sa voiture, il a eu quelques émotions en sentant quelque chose d’anormal sous sa roue arrière gauche. Vu de dessus, cela reste circonscrit, mais c’est néanmoins un vrai trou.

 

 

Et quand on regarde dedans, c’est une vraie caverne, avec une sortie souterraine dans laquelle on peut enfiler un long bâton sas toucher le fond. Nous avons que nous vivons sur un marécage sablonneux, et là, c’est juste l’eau qui a entraîné le sable, laissant cette cavité.La question suivante, c’est comment réparer.

Pour le moment nous avons juste averti notre propriétaire par e-mail, photos à l’appui. On verra ce qu’elle en dit…


Né dans une humble étable…

Vous aimez le clignotant, bling-bling et kitsch tout à la fois?

Alors visitez avec nous la très spectaculaire crèche de Noël de l’église catholique du Sacré-Coeur de Vientiane. C’est donc un grand montage à l’extérieur de l’église, et on peut monter regarder dans la grotte-étable et même plus haut, ce que les enfants ne se privent guère de faire.

Nous étions donc dans cette église pour notre concert avec « Mékong Polifonia » et malgré le stress que ce genre d’occasion procure, nous avons eu plaisir à proclamer Noël en chansons. Nous avons aussi bien apprécié à la fin le vin chaud qui a embaumé l’air pendant toute la soirée.


Transport de marchandises et passagers!

Pour les déplacements à l’intérieur du pays, il nous arrive de prendre un bus de nuit. Les plus luxueux sont dotés de couchettes et climatisés. Imaginez un bus dont on a enlevé tous les sièges, ceux-ci étant remplacés par des rangées de couchettes d’environ 165cm de long. Il y a plusieurs modèles: le plus simple ressemble à des alignées de lits à étages de part et d’autre de l’allée centrale. Un autre modèle a deux étages séparés par un plafond bas. En général il y a des WC(turcs, avec le traditionnel bac d’eau et puisoir pour rincer), mais les chauffeurs font souvent des arrêts au bord de la route où les hommes vont d’un côté, les femmes de l’autre. Parfois aussi, ils font un stop dans une station essence où l’on trouve des commodités, le problème c’est que l’on ne sait pas d’avance quand!

Ces bus ne servent de loin pas qu’à transporter des gens. C’est aussi le service de transport par excellence pour petit et moyen matériel. Une tonne de riz pour Attapeu? Pas de problème, ils l’embarquent, et viennent chercher sur place. Un colis à livrer au bord de la route dans un village, une moto à transporter, en général les soutes sont bien remplies et pas seulement. Ainsi une fois nous avons marché sur un stock de matelas enroulés qui étaient juste au milieu de l’allée.

Lors de notre dernier retour de Sékong, nos valises en soute ont trouvé une petite place à côté de tout l’équipement pour une maison en portes et cadres de fenêtre d’un beau bois rouge. A l’intérieur du bus, des gros sacs occupaient quelques couchettes. Le dernier colis embarqué était une grande caisse en bois, avec une bande de treillis tout autour. Cette caisse émettait de jolis petits « cui-cui ». Heureusement pour les poussins, ils sont descendus une soixantaine de km plus loin.

L’état des bus n’est pas toujours visuellement rassurant. Ainsi pour descendre dans le Sud, nous en avions un dont le pare-brise devant était bien fêlé. Mais ce brave véhicule a bien roulé, même pas chauffé lors de la montée du plateau des Boloven(1000m de dénivelé). Au retour, le bus était plus joli de l’extérieur, mais il est tombé en panne quand même. L’équipe a bord se compose en général d’un chauffeur, et d’un second qui peut aussi conduire et tous deux doivent avoir des connaissances en mécanique. Il y a en général un ou une troisième qui s’occupe plus ou moins des passagers, et de la caisse. Quand le bus n’est pas 100% plein, il s’arrête en route pour prendre des gens. Tout cela se négocie par téléphone.

Habituellement, on reçoit une bouteille d’eau et parfois un petit en-cas, mais cela dépend des compagnies. Ce qui est certain, c’est que le bus va s’arrêter aux heures des repas et qu’il y aura l’occasion d’acheter quelque chose. A certains endroits des dames montent dans le bus et vendent du riz, du maïs, des grillades, des mangues vertes pré-découpées,…Parfois des choses plus amusantes comme…des brochettes de scarabées grillés.

Dans les bus de nuit, les couchettes se composent d’un matelas(dur) et des oreillers et une couverture sont fournis. Je ne sais pas à quelle fréquence ils lavent ces affaires…mais n’ai jamais eu de problème de bestioles.

Sur ce, le bus lance un coup de klaxon, il faut vite remonter à bord et …départ!

 

 


De l’hévéa au poivre!

De l'hévéa au poivre!Dans nos promenades autour de Kapeu, nous découvrons les cultures alentour. Une entreprise vietnamienne dispose d’une grande concession pour développer une production agricole. Ils ont d’abord planté de l’hévéa partout, et maintenant ces arbres sont à maturité pour que l’on en récolte la sève.

 

De l'hévéa au poivre!Mais entre temps le cours du caoutchouc s’est effondré et cela ne vaut plus la peine de récolter. Une solution: ébrancher les arbres et les utiliser comme tuteurs pour du poivre. Le poivre est une liane qui a besoin de s’enrouler sur un support. Du coup, il y a des hectares des poivriers dans le coin.